Des étudiant·e·s mettent à l’honneur l’archéologie

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Par Morgane Choquer
jeudi 17 mars 2022
Des étudiant·e·s mettent à l’honneur l’archéologie
Des étudiantes discutent autour des artéfacts présentés pour l'exposition « La Préhistoire d’ici et d’ailleurs ». Photo : Morgane Choquer.
Des étudiantes discutent autour des artéfacts présentés pour l'exposition « La Préhistoire d’ici et d’ailleurs ». Photo : Morgane Choquer.

L’exposition La Préhistoire d’ici et d’ailleurs Édition 2022 est présentée à la Bibliothèque des lettres et sciences humaines (BLSH). Cette initiative annuelle, portée par le Regroupement étudiant d’archéologie de l’Université de Montréal (RÉAUM), est ouverte à tous et à toutes jusqu’au 30 mars.

Cette année, le thème est la préhistoire. Pour cette édition, une nouveauté se fait remarquer. « On a ajouté des codes QR pour chaque stèle, qui amènent soit vers des articles en lien avec la vitrine, soit vers des personnes qui avaient ou ont prêté la collection, explique la co-chargée de projet et étudiante à la maîtrise en anthropologie Murielle Gariépy. Pour visualiser d’où viennent les pierres, nous avons aussi mis des cartes. »

Sept étudiant·e·s, guidé·e·s par leur spécialité respective, soutiennent cette création. « Ça nous a donné l’occasion de travailler avec des objets qui sortent de l’ordinaire, précise l’étudiante en première année au baccalauréat d’anthropologie Juliette Chambon. C’est un apprentissage unique qui nous apprend plus que dans les livres. »

Une sélection minutieuse des artefacts

Cette exposition n’aurait pu voir le jour sans la collaboration et les prêts de cinq professeur·e·s du Département d’anthropologie. « Dans le cas des roches, on a décidé de se centrer sur des exemples du Québec, souligne le professeur Adrian Burke, spécialiste de l’archéologie des peuples autochtones du nord-est de l’Amérique du Nord et des outils en pierre. On voulait donner un goût local et sur les régions avoisinantes. Les échantillons viennent de carrières connues, exploitées il y a parfois 12 000 ans. Ils sont surtout géologiques, mais on a mis à côté aussi des exemples de reproduction pour montrer des comparaisons entre différentes matières. »

D’autres vitrines mettent en avant des artefacts provenant du Mexique et d’Iran. Des livres sélectionnés pour compléter les pièces exposées se trouvent à l’entrée de la BLSH. « On voulait montrer aussi que la littérature est présente, et on peut les emprunter », ajoute Murielle. Ces propositions de lectures restent à la disposition de la communauté étudiante pour les deux semaines à venir.