Actualites

Des conseils pour l’écriture inclusive

Après avoir organisé un atelier d’initiation à l’écriture inclusive en février dernier, la Société Féminismes et Philosophies à l’UdeM (SoFéPUM), qui coorganise l’évènement avec l’Association des étudiants en philosophie de l’UdeM (ADÉPUM), a souhaité aller plus loin dans la démarche. « On s’est rendu compte que pour rédiger son mémoire ou sa thèse, c’était un peu plus compliqué », explique la coordinatrice de la SoFéPUM, Pauline Noiseau.

Dans une première partie, l’atelier consistera en une présentation générale de l’écriture inclusive, en présentant les différentes manières de le faire. Suivra une période plus concrète avec des exercices. « On va avoir, par exemple, un texte de philosophie qu’on va devoir modifier en utilisant l’écriture inclusive », détaille Pauline. Dans une dernière partie, l’ancienne étudiante du Département de philosophie de l’UdeM Margaux Ruellan, qui a rédigé sa thèse de doctorat en écriture inclusive, interviendra.

« On organise ça parce qu’on en a besoin et que personne ne le met en place, indique la coordinatrice. Dans l’idéal, ce serait vraiment bien que, par exemple, la Faculté des arts et des sciences fasse la promotion de l’écriture inclusive. » Pour elle, le préjugé selon lequel l’écriture inclusive alourdit un texte est un frein à son expansion.

Pauline estime qu’il faudra encore du temps pour que l’écriture inclusive devienne la norme, puisque ce n’est pas encore quelque chose de naturel, même pour elle. « Quand j’écris un article pour la première fois, je l’écris toujours de manière disons “normale”, puis je le modifie en écriture inclusive », précise-t-elle. Un processus long pour faire changer les mentalités, mais qui a des côtés positifs, d’après elle, puisqu’il permettra de prendre le temps d’expliquer pourquoi l’écriture inclusive est bénéfique.

Partager cet article