L’Assemblée s’adresse dans un communiqué au premier ministre Doug Ford, pour lui demander de revenir sur sa décision. « […] l’AFO demande au gouvernement de l’Ontario de déposer une demande de financement au gouvernement du Canada et d’agir afin d’assurer la rétention du personnel de l’université après le 15 janvier », peut-on y lire.
La présidente de l’AFO, Carol Jolin, tente de faire infléchir le ministre en rappelant que le gouvernement fédéral, par la voix du ministère du Patrimoine canadien, a offert de financer les quatre premières années de fonctionnement de l’Université. « Nous n’avons reçu aucune confirmation que la province et le gouvernement fédéral ont conclu une entente sur l’UOF [Université de l’Ontario français] », regrette la présidente.
Du côté de la présidente de l’UOF, Dyane Adam, le son de cloche est différent. « Je suis optimiste, indique-t-elle. […] Il y a de la volonté de tous les côtés, des gens qui sont engagés dans le projet. Et donc, même si je ne veux pas spéculer, je garde encore bon espoir. »
Le premier ministre Ford a décidé de couper le financement dans plusieurs institutions francophones ces derniers mois, mettant fin notamment au Commissariat aux services en français, qui devrait voir ses fonctions s’arrêter en mai prochain.