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Aujourd’hui, les femmes peuvent, tous les deux ou trois ans, effectuer un test de dépistage du cancer du col de l’utérus grâce à une prescription individuelle obtenue lors d’une visite médicale.

Dépistage du VPH : un nouveau test à faire soi-même

« La mise en place de ce programme va ainsi contribuer à améliorer laccès aux soins et à réduire les complications dues au cancer du col de lutérus », a déclaré le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, au cours d’une conférence de presse le 31 mai dernier.

Aujourd’hui, les femmes peuvent, tous les deux ou trois ans, effectuer un test de dépistage du cancer du col de lutérus grâce à une prescription individuelle obtenue lors d’une visite médicale.

De la prévention à la maison

Recommandé tous les cinq ans, le nouveau test détectera les souches du virus. Il pourra être réalisé chez soi par autoprélèvement de cellules à l’entrée du col de l’utérus, ou chez un médecin.

Ce dépistage aidera également à révéler la présence d’anomalies ou de « lésions précancéreuses ». Surveiller ces anomalies permettra, dans certains cas, de bénéficier d’un traitement.

Le test Pap, qui détecte la présence de cellules cancéreuses, pourra être effectué au besoin au cours d’une visite chez le médecin.

Au Canada, une femme sur 168 développe un cancer du col de l’utérus au cours de sa vie. En 2021, 1?450 nouveaux cas de cancer du col de lutérus ont été détectés au pays. Parmi les 290 femmes atteintes au Québec, 80 sont décédées. Le virus du papillome humain (VPH) est responsable de la quasi-totalité des cas de ce type de cancer.

Selon Santé Québec, outre la vaccination, le dépistage est le meilleur moyen de prévenir ce cancer, et il est recommandé à toutes les femmes qui ont déjà eu des relations sexuelles.

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