Pour la Spaceport America Cup, qui se tiendra du 18 au 22 juin prochains, Oronos va envoyer une délégation d’une vingtaine d’étudiants. « Le premier jour, on va présenter nos fusées devant les autres équipes et le public, indique le directeur général de la société, Christophe Absi. Les jours suivants seront consacrés aux opérations dans le désert. »
Christophe est confiant dans les chances d’Atlas de faire bonne impression lors de la compétition. « Cette année, on a beaucoup d’éléments maison, et on a des points en plus quand il y a des items qui sont “homemade” », précise-t-il. En plus de la compétition en elle-même, les équipes sont jugées tout au long de l’année. « À partir de septembre, on produit des rapports sur l’état de notre avancement et on est évalué par rapport à ça », ajoute-t-il.
Le jour du concours, plusieurs aspects sont pris en compte pour attribuer la victoire à l’un des compétiteurs. « Il y a la qualité du vol pour la stabilité et la précision, parce qu’on vise une altitude précise [NDLR : 10 000 pieds] et le but est d’arriver le plus près possible », détaille Christophe. L’autre catégorie oppose des équipes qui propulsent leurs fusées à 30 000 pieds de hauteur.
« On recommence la conception des fusées chaque année, par contre, c’est le même moteur qui est retravaillé tous les ans », indique le directeur général. Les fusées seront lancées depuis la base Spaceport America, premier centre spatial commercial du monde, qui devrait être utilisé pour le décollage des vols suborbitaux de Virgin Galactic.
Ce n’est pas la première participation d’Oronos à cette compétition, puisque l’équipe a remporté la compétition en 2012, en 2013 et en 2014, face à leurs adversaires venus du Brésil, d’Inde, de Turquie ou des États-Unis. L’an dernier, l’équipe est repartie avec le Prix Dr Gil Moore pour l’innovation, mais le directeur général espère bien décrocher la première place cette année.