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L’étudiante au baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire à l’UdeM Katerine Savard a accompagné Penny Oleksiak, Taylor Ruck et Brittany MacLean sur le podium. (Courtoisie : Comité Olympique Canadien)

De Rio au CEPSUM

À peine de retour à Montréal, les médaillées olympiques alternent entre tournée médiatique, retrouvailles avec la famille et préparation pour la rentrée. Une course effrénée qui leur permet cependant de prendre conscience, petit à petit, de leurs exploits. « À Rio, on était un peu dans la bulle olympique, on ne se rendait pas vraiment compte de l’impact que l’on avait au Canada, se réjouit l’étudiante au baccalauréat en droit Sandrine Mainville, Donc le fait de revenir ici et de voir l’excitation des Canadiens, c’est vraiment le fun. »

Une expérience unique qui a pourtant demandé quelques sacrifices, notamment sur le plan scolaire. Sandrine a ainsi mis en suspens ses études cette année pour pouvoir s’entraîner avec les trois autres relayeuses au centre national de Toronto.

De son côté, l’étudiante au baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire Katerine Savard, a dû alléger son emploi du temps. « Entre les entraînements, les cours et les compétitions en Europe et aux États-Unis, cela commençait à faire beaucoup, confie-t-elle. Je me suis donc limitée à deux cours par session pour les Jeux olympiques ». D’autant plus que l’athlète devra effectuer à la fin de l’année un stage de six mois dans le cadre de ses études, ce qui l’obligera à diminuer ses entraînements.

Les deux étudiantes poursuivent donc leurs études et se préparent aux championnats universitaires avec les Carabins. Quant à la question sur leur participation aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo, les deux médaillées n’ont pas donné de réponse précise, mais y réfléchissent pleinement.

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