Campus

Crédit photo : courtoisie.

De nouveaux défis pour les sorties hors campus

« En plus de vingt d’ans d’existence, le programme des sorties hors campus, qu’on appelait autrefois Clef des champs, a compté plusieurs milliers de participants », détaille le conseiller à l’Action humanitaire et communautaire de l’UdeM Martin Rioux. Aujourd’hui, le programme affiche l’ambition d’inclure encore plus de membres de la communauté.

Plein air, culture et rencontres

Si elles consistaient à l’origine à organiser des sorties à l’extérieur de Montréal, les sorties hors campus ont depuis élargi leur champ d’action : elles combinent activités culturelles et de plein air, sur l’île et ailleurs au Québec. « Beaucoup d’étudiants internationaux y participent, indique M. Rioux, et c’est d’abord pour eux que le programme a été créé. » Ces sorties sont cependant ouvertes à tous les membres de la communauté étudiante, qui peuvent venir accompagnés de personnes extérieures à l’Université. Depuis trois ans, les familles avec enfant peuvent aussi participer à certaines activités[1].

 

Donner leur autonomie aux étudiant·e·s

Ces dernières années, le programme de sorties hors campus propose également des formations gratuites, par exemple : « Comment limiter son empreinte écologique lors des sorties ? », « Comment visiter une communauté autochtone ? », ou encore « Comment organiser une activité accessible aux personnes en situation de handicap ? ». Ce transfert de connaissances ira encore plus loin cette année, car les étudiant·e·s pourront désormais organiser des activités de manière autonome. Les conseillers de l’Action humanitaire et communautaire leur offriront de la formation et du soutien. Pour ces bénévoles, les bénéfices seront multiples : développement de compétences organisationnelles, action pour la communauté, ou même apprentissage du français. Des rencontres d’information auront lieu les 21 et 27 septembre prochains de 12 h à 12 h 45. Des bénévoles occasionnels sont également les bienvenus afin d’encadrer les activités.

Objectif : toujours plus accessible

L’accessibilité au sens large constitue un autre défi pour les sorties hors campus. Les responsables du programme œuvrent à communiquer plus particulièrement auprès des publics qui n’osent pas toujours y participer. Par exemple, les familles, les étudiant·e·s autochtones ou issu·e·s de la diversité culturelle. « C’est une démarche sur laquelle on travaille depuis environ quatre ans, précise M. Rioux, dans le but d’avoir une réponse plus adéquate aux besoins de celles et ceux qui pouvaient percevoir des barrières. » Une visite au Salon du livre des Premières Nations est d’ailleurs en train d’être organisée, en partenariat avec le Club de lecture de l’UdeM et le Centre étudiant des Premiers Peuples. Concernant les étudiant·e·s en situation de handicap, le service de Soutien des étudiants en situation de handicap s’implique afin d’encourager ces derniers à participer, mais aussi pour permettre aux autres étudiant·e·s de prendre conscience des obstacles qu’ils peuvent rencontrer.

[1] La FAÉCUM propose des activités spécialement dédiées aux parents-étudiant·e·s.

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