Culture

La chorégraphe Sarah Dell’Ava.

Danse vivante

Contrairement au DUM, qui tient des auditions, Synapse est un atelier de création ouvert à tous ceux qui détiennent un minimum d’expérience en danse. « Ce sont des gens qui sont passionnés et qui ont eu envie de venir travailler sur une pièce, une fois par semaine, explique la danseuse et chorégraphe Sarah Dell’Ava. Mon rôle dans Synapse est de guider, d’encadrer un espace de créativité. »

Selon la chorégraphe, le spectacle est une suite de rituels indescriptibles, inspirés de traditions de différents pays et de l’imaginaire des participants. « La liberté, ce n’est pas tout ce que je veux, quand je le veux, mais plutôt l’acceptation des étapes de la vie, symbolisées par des rituels de naissance, de mariage, de mort, déclare-t-elle. Plutôt que de prendre ces éléments comme des entraves à la liberté, il faut les vivre comme des règles du jeu. »

Le processus collectif de création privilégié pour Ça peut être tout, ça peut être rien a permis d’obtenir un résultat unique. « Je suis arrivée avec mes intentions, mes fascinations comme chorégraphe et, à partir de ça, les douze participants pouvaient prendre position, proposer de nouvelles idées», explique Sarah Dell’Ava. Elle considère que la pièce finale aurait été tout à fait différente si elle l’avait composée seule ou avec un autre groupe. Elle promet un spectacle étrange, qui amènera le public dans un monde à part.

Ça peut être tout, ça peut être rien

Centre d’essai de l’UdeM | 31 mars et 1er avril

Tarif : 10 $, étudiant : 7 $

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