On prend la même et on recommence. Le 25 octobre dernier, Adelle Tarzibachi a dévoilé son deuxième ouvrage culinaire, À la table d’Adelle : Souvenirs et recettes d’une immigrante syrienne. Publié chez KO Éditions, il propose à la fois des recettes de cuisine traditionnelles, mais également le récit migratoire de l’auteure. Pâtisseries, salades ou encore mets traditionnels syriens… Chapitre après chapitre, les recettes se suivent mais ne se ressemblent pas. La cuisinière revisite même des plats québécois, à l’image de sa tourtière aux sept épices syriennes.
Le lecteur entreprend alors un voyage culinaire unique en son genre et en profite pour découvrir le parcours de vie et les souvenirs d’Adelle Tarzibachi. Le long de la lecture, il n’est d’ailleurs pas rare de tomber sur des photos d’archives, capturées en Syrie par l’oncle de la cuisinière.
Les Filles Fattoush
Le périple culinaire de l’auteure débute lors de son déménagement à Alep, en Syrie, à l’adolescence. Sur place, elle découvre une culture culinaire diversifiée jusqu’ici inconnue. Pour la cuisinière en herbe, c’est une révélation. En 2003, elle s’envole pour Montréal, mais le mal de son pays natal se fait ressentir.
Au gré de ses allers-retours entre la Syrie et le Québec, Adelle Tarzibachi décide de faire découvrir sa culture ancestrale aux Québécois. En 2018, elle fonde les Filles Fattoush, une entreprise d’importation de produits artisanaux syriens qui emploie prioritairement les nouvelles immigrantes syriennes à Montréal. L’occasion pour celles-ci de s’intégrer dans le monde professionnel, mais également de se créer un réseau social, essentiel à leur bien-être.
Ces femmes sont d’ailleurs mises en avant dans Les Filles Fattoush : la cuisine syrienne, une cuisine de cœur, le premier ouvrage culinaire d’Adelle Tarzibachi, publié en 2021. En plus d’offrir 80 recettes emblématiques de la Syrie, il propose de découvrir ces femmes à travers des portraits et des mini reportages qui retracent leur parcours. Un voyage culinaire, rempli d’humanité.
