Culture

Critique d’album : Les Passagers – Le ciel est noir

Le quintet d’indie-pop montréalais Les Passagers lance son second opus: Le ciel est noir. Un court album de quatre chansons et deux préludes qui oscille entre une sonorité rock moderne et l’électronique des claviers des années 80. 

Les Passagers est centré autour des auteurs-compositeurs Andréanne Muzzo et Nicolas Ferron Geoffroy. Tous deux sont également à l’avant-scène de l’interprétation, la première à la voix et aux claviers et le second à la guitare et aux claviers. Tandis que sur le premier album Nicolas Ferron Geoffroy chantait également, ici la voix est laissée entièrement à Andréanne Muzzo. Une sage décision puisque son timbre de voix se prête beaucoup plus aux mélodies vocales, qui se veulent souvent envoutantes.

Le ciel est noir est résolument plus électro que l’opus précédent, Les Passagers. Des sons de claviers plus inspirés des années 80 ainsi contribuent à donner cette tendance. Pourtant, ce qui frappe encore plus est la batterie sur les deux pièces rapides de l’album: « Le ciel est noir » et « Acheter ta peau ». En limitant le plus possible la résonance des cymbales et de la caisse-claire, le mixage final de l’instrument lui donne un rendu près de la batterie électronique.

Malheureusement, Le ciel est noir est une trop courte offrande qui laisse l’auditeur sur sa faim. Les Passagers reste toutefois une formation émergente à surveiller et espérons qu’un album plus long est dans les plans de ses membres pour les mois à venir.

Lancement de Le ciel est noir
14 mai – 19 heures
O Patro Vys
356 Montr-Royal Est
10$ (CD inclus)

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