COVID-19 : Une prime pour les professeurs de Polytechnique Montréal

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Par Esther Thommeret
mardi 23 février 2021
COVID-19 : Une prime pour les professeurs de Polytechnique Montréal
« Il s’agit d’une compensation exceptionnelle et non récurrente, les fonds proviennent d’une marge dans la masse salariale de l’établissement », conclut Mme Touchette, conseillère principale au Service des communications et des relations publiques de Polytechnique Montréal. Crédit : Chicoutimi via Wikimedia Commons.
« Il s’agit d’une compensation exceptionnelle et non récurrente, les fonds proviennent d’une marge dans la masse salariale de l’établissement », conclut Mme Touchette, conseillère principale au Service des communications et des relations publiques de Polytechnique Montréal. Crédit : Chicoutimi via Wikimedia Commons.

Par souci d’équité avec les autres membres de son personnel, Polytechnique Montréal offre une prime de 4 500 dollars à ses professeurs pour la surcharge de travail causée par la pandémie.

« Pendant le trimestre d’automne, des sondages ont révélé que le personnel montrait des signes d’essoufflement et d’épuisement en raison des nombreux aménagements à mettre en place dans la réorganisation de la recherche et de l’enseignement, affirme la conseillère principale au Service des communications et des relations publiques de Polytechnique Montréal, Annie Touchette. Des mesures d’atténuation ont été proposées au personnel non enseignant, dont l’octroi de jours de congé supplémentaires, la prolongation des vacances des fêtes, des journées sans rencontres en ligne, etc. »

Ces mesures n’ont pas été applicables aux professeurs en raison de leur convention collective, qui ne mentionne pas de vacances ou d’heures supplémentaires. « Ils ont dû également composer depuis le début de la pandémie avec une surcharge de travail pour adapter leurs activités de recherche et d’enseignement », ajoute Mme Touchette. L’administration a donc décidé de leur offrir une compensation financière de 4 500 dollars.

« Il s’agit d’une compensation exceptionnelle et non récurrente, les fonds proviennent d’une marge dans la masse salariale de l’établissement », conclut la conseillère.