« Monsieur Hoverboy », 49 ans: « La COVID ? Tu parles de quoi-là !? Je suis là tous les dimanches depuis 12 ans, COVID ou pas COVID. Je viens parce que j’adore les tam-tams et pour montrer que je suis le meilleur en hoverboard.»
Alexandra, 21 ans: « La COVID, je l’ai eue, et c’était moins mauvais qu’un hangover. Je l’ai peut-être même attrapée ici, mais j’étais consciente du risque en venant. Je viens très régulièrement depuis cette année. Je me suis mise dans des situations un peu dangereuses, comme boire dans la même bouteille que quelqu’un d’autre ou fumer sur un même joint. La fermeture des bars à venir, bon… À ce que je sache, les tam-tams, ce ne sont pas encore un bar! »
Pablo, 31 ans: « C’est la première fois que je viens cette année, notamment à cause des conditions de la COVID. Le prochain confinement, à envisager je présume, eh bien ça casse les c*******. Avant ça, je venais assez régulièrement. »
Lucas, 24 ans: « Je suis latino-américain, donc les tam-tams, c’est la façon dont je me reconnecte avec moi-même. C’est important pour moi de venir ici pour ma santé mentale. Énergiquement parlant, ça me fait du bien. Je suis là tous les dimanches, et avec tout ce qui se passe avec le virus, je me sens moins angoissé après mes tam-tams sesh ».
Allan, 53 ans: « Ma femme est canadienne, donc je suis ici pour lui rendre visite. Je suis juste de passage à cet endroit, mais j’y prends beaucoup de plaisir. »