COVID-19 : des brigades étudiantes de prévention

Cette « brigade sanitaire », présente à l’entrée de chaque pavillon, a été embauchée par l’UdeM jusqu’à la fin du mois de septembre. « Nous avons opté pour une approche par les pairs afin de rappeler gentiment les messages et de donner des moyens pour les respecter », affirme le conseiller à l’action humanitaire et communautaire des Services aux étudiants de l’UdeM (SAÉ), Martin Rioux.

« Notre rôle n’est pas de réprimander ou de sanctionner toutes les personnes qui ne respectent pas les consignes sanitaires actuelles, mais plus de limiter le risque, explique l’étudiante au baccalauréat en études internationales Julie Guernier. On rappelle le besoin de distanciation physique, le port du masque, mais aussi les points sanitaires pour se laver les mains, les stations de désinfectant, etc. » D’après elle, la majorité de la communauté universitaire respecte les règles.

Julie a notamment accepté ce travail pour pouvoir retourner sur le campus. « J’ai suivi des cours en ligne chez moi tout l’été, je me suis dit que ce serait le fun de retourner sur le campus, d’avoir une job en présentiel », témoigne-t-elle. De plus, elle espère que, si ces règles sont respectées, l’Université sera plus encline à augmenter le nombre d’activités en présentiel.

Pour cet emploi, les étudiants sont rémunérés 17,36 $ de l’heure lorsqu’ils sont inscrits dans un programme de premier cycle.

Parcours fléché

Le campus a été repensé afin de limiter les contacts physiques entre les personnes. « Certains escaliers sont utilisés seulement pour monter et d’autres pour descendre, des portes ont aussi été désignées pour entrer et d’autres pour sortir, peut-on lire dans un communiqué de l’UdeM. Sans oublier les amphithéâtres, dont les capacités d’accueil ont été réduites considérablement. »

Depuis la fin du mois d’août, la « brigade sanitaire »veille donc au respect des consignes sur le campus. Après cinq semaines de surveillance, elle prendra fin le 25 septembre prochain.