Course au décanat en médecine vétérinaire

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Par Félix Lacerte-Gauthier
jeudi 14 décembre 2017
Course au décanat  en médecine vétérinaire
L’UdeM est la seule institution à offrir des cours de médecine vétérinaire en français en Amérique. (Photo: Courtoisie UdeM)
L’UdeM est la seule institution à offrir des cours de médecine vétérinaire en français en Amérique. (Photo: Courtoisie UdeM)
Des consultations ont lieu à la Faculté de médecine vétérinaire pour remplacer son doyen, Michel Carrier, en poste depuis 2010.

« Le prochain doyen héritera de quelques dossiers chauds, comme celui des conditions d’emplois des enseignants-cliniciens, des problèmes liés au marché de l’emploi, des problèmes de santé mentale chez les étudiants, dévoile le président de l’Association des étudiants en médecine vétérinaire du Québec (AEMVQ), Jean-Simon Richard. Il héritera aussi de deux projets de développement : le centre d’apprentissage vétérinaire et le quartier des études supérieures. » Les relations de travail avec les cliniciens, représentés par le Syndicat général des professeurs de l’UdeM (SGPUM), pourraient également être un enjeu de taille, puisqu’un litige opposant le syndicat à l’UdeM a éclaté en décembre 2016*.

La Faculté de l’UdeM est la seule à offrir des cours de médecine vétérinaire au Québec. « Il existe un fort consensus auprès des étudiants actuels pour dire que le programme n’est pas optimal et qu’il devrait être réformé en profondeur, confie Jean-Simon. Les étudiants ne se sentent pas assez bien formés pour arriver sur le marché du travail. » Selon lui, il faudrait revoir le nombre d’heures allouées au stage dans le cursus ainsi que le contenu de plusieurs cours. Des enjeux importants qui nécessiteront, à ses yeux, plusieurs années de travail.

Jean-Simon révèle que six candidats sont actuellement en lice pour l’obtention du poste. Son association n’a cependant pas pu s’entretenir avec aucun d’entre eux. Le mandat de l’actuel doyen, Michel Carrier, arrivera à échéance le 1er juin 2018, alors qu’il avait été renouvelé pour deux ans à l’été 2016.

M. Carrier a décliné la demande d’entrevue de Quartier Libre. Il préfère garder un devoir de réserve dans le contexte de la nomination prochaine d’un nouveau doyen.

Le président du SPGUM, Jean Portugais, n’a pas retourné les appels du journal concernant ce dossier.

*Voir « Bras de fer à Saint-Hyacinthe », Quartier Libre, vol. 24, no 9.