Volume 22

Les associations étudiantes de l’UQAM pressent l’administration de l’université de mettre à jour sa politique pour contrer le harcèlement.
Crédit photo : Isabelle Bergeron

Contrer le harcèlement

La politique 16 contre le harcèlement sexuel couvre plusieurs champs d’intervention: la prévention du harcèlement sur le campus, la sensibilisation de l’ensemble de la communauté universitaire et la prise en charge des victimes.

«Il est encore trop tôt pour dire sur quels paliers de la politique les changements agiront précisément», indique la directrice aux relations de presse de l’UQAM, Jenny Desrochers. Le comité qui a été mis en place il y a un an, se penche notamment sur les moyens qui devront être pris quant à la gestion des plaintes.

«Nous avons assisté à des dénonciations anonymes, que l’on pourrait quasiment qualifier de cyber harcèlement», déplore Mme Desrochers. C’est pourquoi elle estime que les méthodes de dénonciation doivent être revues.

Pour les étudiants, la politique doit d’abord bénéficier d’une meilleure tribune pour sensibiliser l’ensemble de la population de l’UQAM à cette problématique. «Plusieurs associations étudiantes revendiquent l’obligation d’insérer des extraits de la politique 16 dans tous les plans de cours au même titre que la politique contre le plagiat», déclare l’adjointe aux affaires externes de l’Association facultaire étudiante des arts (AFÉA) de l’UQAM, Melissa Ross.

C’est au Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement que seront formulée les recommandations du comité chargé d’actualiser la politique 16.

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