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Congrès FAÉCUM : Vers une fédération plus transparente ?

Mireille Mercier-Roy sera la prochaine secrétaire générale de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM). Elle entrera en fonction le 1er mai. Elle termine actuellement son mandat de coordinatrice aux affaires externes à la FAÉCUM. Dans son prochain mandat, elle devra traiter de sujets délicats, tels que l’amélioration de la politique d’accès à l’information (PAI) et la tenue d’un référendum.

À 24 ans, Mireille Mercier-Roy a derrière elle six ans d’implication dans la politique dont une candidature au Parti Québécois dans la circonscription de Beauce-Nord en 2008. Le 1er avril, elle était la seule personne à se présenter pour le poste de secrétaire générale de la Fédération. La candidate n’a cependant pas fait l’unanimité auprès des délégations présentes au congrès.

Une motion de félicitation mitigée

À chaque congrès annuel, il est traditionnel et symbolique que l’assemblée adopte une motion de félicitation pour chacun des officiers de la FAÉCUM. Au moment d’adopter cette motion pour le travail que la coordonnatrice aux affaires externes a effectué au cours de la session, la délégation d’Informatique et recherches opérationnelles (IRO) demande sa mise en dépôt tant que la campagne contre la hausse des frais de scolarité n’est pas gagnée. « C’est une aberration et un manque de respect », a réagit Julien Nepveu-Villeneuve, coordonnateur aux affaires associatives. Tous les autres membres du bureau exécutif de la FAÉCUM avaient pourtant obtenu cette motion sans aucun débat. Après l’intervention de Stéphanie Tougas et de Julien Nepveu-Villeneuve, la délégation d’IRO a décidé de retirer la demande de mise en dépôt.

Lors d’une période de question Mireille Mercier-Roy s’est également fait reprocher de ne pas être assez proche de ses membres. La délégation de philosophie a jugé que la candidate livre constamment un discours politique redondant, semblable à « une cassette ». Malgré les critiques, Mireille Mercier-Roy a été élue à forte majorité pour accomplir le rôle de secrétaire générale de la FAÉCUM pour la prochaine.

Mireille Mercier-Roy a du défendre sa candidature devant une Assemblée de plus de 200 personnes.

 

« L’année de la transparence »

Mireille Mercier-Roy devra faire en sorte d’instaurer une certaine clarté à la Fédération. La délégation de philosophie s’est positionnée en faveur d’une « année de la transparence à la FAÉCUM ». À la suite des propositions de l’administrateur Philippe Lamontagne et de la délégation d’IRO, le congrès a adopté deux orientations qui viseront à réduire la Politique d’accès à l’information (PAI) afin de rendre publique les documents de fonctionnement interne.

Des documents d’intérêt général tels que les règlements généraux, la PAI et les procès-verbaux des instances et sous instances (congrès, conseils centraux, etc.) seraient éventuellement mis en ligne et accessible à tous les étudiants membres de la FAÉCUM.

Le budget de la discorde

Jusqu’à ce jour, les documents internes ne sont consultables par ses membres que sur demande et en huis clos. La diffusion en est donc interdite. Les débats au congrès ont porté sur une ouverture de la FAÉCUM non seulement vers ses membres, mais aussi vers le public. Le budget est l’un des sujets de discorde entre la Fédération et ses associations membres, notamment avec le Regroupement des universitaires en sciences et humanités (RUSH), qui se bat pour une FAÉCUM plus « transparente » depuis plu- sieurs années. La proposition de la délégation d’anthropologie visant à rendre ce-dit budget public a été bat- tue à majorité. La nouvelle secrétaire générale n’a pas souhaité donner son avis sur une éventuelle diffusion de ces informations.

Un référendum ?

Après six ans sans avoir consulté les étudiants de l’UdeM, Mireille Mercier-Roy assure qu’un référendum aura bien lieu cette année. La nouvelle secrétaire générale affirme « que cela fait trois ans que ça fait partie de nos orientations, mais c’est beaucoup plus certain qu’il y ait un référendum cette année ». C’est un comité référendaire qui déterminera les questions et les modalités de ce référendum, mais il est probable que les étudiants soient consultés sur la carte CAMPUS, la construction d’un pavillon étudiant ainsi que sur une éventuelle hausse des cotisations.

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