Campus

Les associations étudiantes ont voté à l’unanimité pour une désaffiliation de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).

Coups de fil et quotas

Le congrès de cette année a été l’hôte de certaines discussions pour le moins tendues au sujet de la transparence au sein de la fédération. C’est lors de la présentation des différents candidats pour la formation du prochain bureau exécutif (BE) et du prochain conseil d’administration (CA) que la tension s’est mise à monter.

Certaines personnes ayant préalablement fait savoir leur intérêt pour la FAÉCUM auraient été appelées par l’actuel secrétaire général, Vincent Fournier Gosselin, afin de se présenter aux postes vacants. Une information qu’il a lui-même confirmée auprès de Quartier Libre. « J’ai posé la question, à savoir si les candidats avaient été poussés par un membre du BE à se présenter, explique le délégué de l’Association des étudiants et étudiantes en Sciences économiques de l’UdeM, Joël Dusablon-Sénécal. […] Souvent, j’ai l’impression que les personnes qui se ramassent là ont été poussées par d’anciens membres du BE, ce qui empêche le renouvellement du BE. Personnellement, je suis plus ou moins à l’aise avec ça, surtout quand on considère que la majorité des personnes sont ou ont été affiliées à un parti politique, généralement le même, c’est-à-dire le Parti Québécois. »

La discussion sur les appels a eu lieu le dernier jour du congrès. « J’ai trouvé quand même relativement étrange que la discussion là-dessus soit mise de côté en revenant de manger parce qu’il y avait encore beaucoup d’associations qui voulaient en discuter et en parler, exprime Joël Dusablon-Sénécal. Je n’accuse personne. »

Féminisme

La création de la nouvelle instance nationale a quant à elle suscité des questionnements par rapport à la participation des femmes à la vie politique. Le débat est né après que certaines associations aient demandé à établir la parité hommes-femmes au sein du conseil exécutif de la prochaine association nationale.

Tous n’étaient pas du même avis. L’établissement de quotas était vu de manière contreproductive par certains. « On croit vraiment qu’il y a d’énormes progrès à faire vis-à-vis de l’égalité hommes-femmes et que la société est toujours disparate, explique le président de l’Association des étudiants d’économie politique, Adam-Paul Ihaddadene-Salzgebe. Cependant, on ne pense pas que le quota soit un bon moyen de faire valoir les intérêts et les arguments pour la parité hommes-femmes. »

La FAÉCUM représente 83 associations étudiantes de l’UdeM.

Le nombre la semaine

1 M$

Selon la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM), cette année, l’Université supprimera 500 000 $ des fonds destinés aux bourses de soutien aux cycles supérieurs et un autre montant de 500 000 $ destiné à l’achat de collections pour les bibliothèques. La FAÉCUM avait notamment réussi à conserver une enveloppe de 9 M$ destinée aux bourses de soutien en octobre dernier.

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