L’ASSÉ envisage de déclencher « une grève générale illimitée dans la prochaine année si le gouvernement ne réinvestit pas massivement dans les services publics », peut-on lire dans le communiqué.
Voici les demandes émises par les associations membres de l’ASSÉ à l’issue de ce congrès :
-La réinstauration d’une taxe sur le capital à un taux de 0,5% pour les grandes entreprises et 1% pour les institutions financières ; -L’augmentation du taux d’imposition des entreprises de 11,5% à 15%, en ne comptant pas les PME ; -L’augmentation du nombre de paliers d’impositions à 11 ; -L’abolition du crédit d’impôt sur les gains en capital ; -La lutte contre l’évasion fiscale. |
L’ASSÉ a également rappelé son opposition à tous les projets du gouvernement libéral liés à l’exploitation et au transport des hydrocarbures.
En attente d’un porte-parole
Le nouvel exécutif a été élu durant ce congrès annuel, mais l’Association n’a pas encore divulgué le nom d’un nouveau ou d’une nouvelle porte-parole.
Rappelons que durant le congrès qui se déroulait les 4 et 5 avril derniers, l’ancienne porte-parole, Camille Godbout, avait été destituée avec le reste de l’exécutif. Cette destitution était intervenue après que les membres de l’exécutif eurent remis leurs démissions. L’étudiante en philosophie à l’UdeM Hind Fazazi était devenue la porte-parole intérimaire.
Sur le site web de l’ASSÉ, une lettre avait été publiée peu avant le congrès des 4 et 5 avril, dans laquelle l’exécutif évoquait la possibilité de reporter la grève à l’automne, avec les syndicats.
« On considère que c’est tous et toutes ensemble, en congrès réunis, qu’on doit prendre des décisions par rapport à la lutte à venir. Et cette lettre-là, en ce sens, n’était absolument pas la bienvenue. C’est ce qui explique la destitution symbolique, même après la démission en bloc de l’exécutif de l’ASSÉ », avait expliqué Mme Fazazi au journal Le Devoir.
Dans son dernier communiqué, l’ASSÉ invite la population à se joindre aux activités de mobilisation du vendredi 1er mai, pour la fête des Travailleurs.