Confidentialité assurée

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Par Nawal Maftouh
vendredi 26 février 2016
Confidentialité assurée
Crédit: Courtoisie Pixabay
Crédit: Courtoisie Pixabay
L’UdeM, la FAÉCUM et la maison de sondage SOM affirment que le questionnaire en ligne sur la santé psychologique des étudiants est confidentiel. Assujettis à des normes très strictes, ils assurent que les participants ne sont pas contraints à indiquer leur nom et matricule pour répondre.

«Le questionnaire est totalement anonyme. Il est impossible d’identifier les étudiants y ayant répondu à l’aide des données recueillies », affirme l’étudiante au doctorat en psychologie et coordonnatrice aux affaires académiques de cycles supérieurs de la FAÉCUM, Frédérique-Emmanuelle Lessard, qui a participé au développement de ce questionnaire. La base de données transmise par la maison de sondage sera donc dépourvue de noms, de matricules et de tout autre identifiant. Les participants peuvent toutefois faire le choix de transmettre ces informations, ce qui leur permet de participer au tirage au sort d’un prix de participation. Malgré tout, SOM transmettra uniquement le nom des gagnants à la FAÉCUM.

Un texte légal précisant les normes de confidentialité est présenté aux participants avant de commencer l’enquête. « Lorsque les étudiants cliquent sur le bouton pour démarrer le questionnaire, ils posent un geste équivalant à la signature d’un contrat », mentionne Frédérique-Emmanuelle. Selon elle, l’UdeM et la FAÉCUM sont soumises à une politique de confidentialité stricte, régie par la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé. Le recrutement des participants ainsi que la collecte et le traitement de l’information se font donc dans le respect de la dignité et de la vie privée des personnes interrogées.

Par ailleurs, la firme de sondage devrait détruire les données une fois l’information transmise. « Il est toutefois possible de fournir une portion de la base de données à un tiers, à condition que cette personne ait reçu l’approbation d’un des comités d’éthique de l’Université », ajoute Frédérique-Emmanuelle. Elle précise que les renseignements peuvent servir uniquement à la réalisation d’un projet de recherche sur la santé mentale des étudiants.