Concours interuniversitaire de photographie et de bande dessinée : Laval s’illustre

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Par Coraline Mathon
mardi 17 avril 2012
Concours interuniversitaire de photographie et de bande dessinée : Laval s'illustre

Des étudiants de l’Université Laval ont remporté les premiers prix des concours interuniversitaires de photographie et de bande dessinée. Le vernissage avait lieu le jeudi 5 avril dernier au Centre d’exposition de l’UdeM.

Un trio d’étudiants de l’Université Laval a remporté le premier prix de la photographie de la 26e édition du concours. Le jury a souligné «la grande maîtrise de tous les critères de sélection » et « l’humour » de l’oeuvre réalisée par Geneviève Robitaille et Sébastien Patenaude Francoeur, qui forment le collectif Sopopera. Audrey Lahaie s’est jointe à eux pour ce projet. «Elle a ajouté le côté technique grâce à un gros travail d’éclairage », affirme Geneviève Robitaille à propos de leur photo intitulée Les petits plaisirs invitent au partage et à la célébration.

Le thème de la tension, imposé par le concours, n’était pas un obstacle pour les gagnants, qui «aiment utiliser des personnages froids pour créer une sorte de tension». «On s’inspire du kitsch et du ludique, explique Geneviève Robitaille. Nos photographies mêlent humour, banalité et absurdité.» Cette photographie, inspirée d’une visite chez un antiquaire, a demandé «un gros travail de mise en scène» selon les lauréats .

Un défi pour les bédéistes

Côté bande dessinée, c’est aussi un étudiant de l’Université Laval qui a décroché le premier prix. Anthony Charbonneau-Grenier a conquis le jury avec une bande dessinée «très originale dans sa mise en page». Sous le pseudonyme de Topen, l’étudiant a réalisé Entre – tien avec un monstre. «Je ne m’y attendais pas, surtout quand j’ai vu le travail des autres », affirme Anthony Charbonneau- Grenier, qui a pris le thème du concours, la tension, comme «un défi», même si l’inspiration «est venue assez vite». Pour l’étudiant, la bande dessinée, c’est «le plaisir de raconter des histoires et une façon de stimuler l’imagination ». Habitué à l’utilisation du stylo-plume, il s’est essayé pour la «première fois à la tablette graphique», un travail qui a nécessité une vingtaine d’heures.

Le concours était ouvert aux étudiants de 15 universités franco-canadiennes. Sur les 294 photographies et 47 bandes dessinées soumises, les deux jurys ont dû sélectionner 50 photographies et 18 bandes dessinées afin de les exposer pendant le vernissage. Diverses mentions ont été accordées pour chaque concours, comme la mention «impact visuel» pour la photographie ou «habileté technique» pour la bande dessinée. Le photographe du Quartier Libre, Pascal Dumont, a reçu une mention technique pour une photo argentique en noir et blanc .

Tension écologique

Les organisateurs du vernissage souhaitaient obtenir l’accréditation carboneutre. Ils ont demandé aux personnes présentes de garder le même verre tout au long de la soirée et de jeter leurs déchets dans les bacs prévus à cet effet. Un représentant de la firme Éco-coop évaluait aussi la dépense en gaz à effet de serre de l’évènement en sondant les spectateurs par rapport aux moyens de transport qu’ils avaient utilisés pour se rendre sur place.

PHOTO : La photo gagnante de l’Université Laval