Volume 25

Concordia renoue avec le français

« Il y a deux raisons pour lesquelles ce programme a été mis sur pied », explique le professeur au Département d’anthropologie et de sociologie et membre fondateur du projet Jean-Philippe Warren. La première était que plusieurs chercheurs de l’Université travaillaient sur le Québec sans se connaître, selon lui. La seconde était de pouvoir intéresser les Québécois francophones, puisque la plupart des recherches sont publiées dans des revues anglophones. « Il y a une déconnexion entre la recherche qui se fait dans une langue étrangère et la société québécoise, regrette M. Warren. Avec ce Réseau, nous voulons nous assurer que Concordia puisse faire partie de la conversation collective du Québec. »

Un intermédiaire entre la société et l’Université

Le Réseau agit comme un intermédiaire entre ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de l’Université, indique le professeur. « C’est compliqué, puisqu’il faut traduire en vulgarisant la matière de tous, le but étant que monsieur et madame Tout-le-monde comprennent », poursuit-il.

Parmi les projets mis en branle, la Grande bibliothèque a accueilli une série d’événements sur les quartiers de Montréal à l’automne dernier. Le journal Métro présente chaque mois une page consacrée à la comparaison d’un quartier entre hier et aujourd’hui. M. Warren affirme également qu’une entente avec La Presse va permettre la publication d’une série de six articles sur les origines de certaines réalités qui font partie de la culture québécoise.

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