Concevoir la classe du futur

icone Culture
Par Thomas Martin
jeudi 30 mai 2019
Concevoir la classe du futur
Le projet a été lancé dans le cadre du 50e anniversaire de l’UQAM. (Cédit photo : Wikipedia Commons)
Le projet a été lancé dans le cadre du 50e anniversaire de l’UQAM. (Cédit photo : Wikipedia Commons)
Pour les 50 ans de l’UQAM, des étudiants ont conçu, en l’espace d’une semaine, les plans d’une classe d’apprentissage actif. Leurs compétences en design de l’environnement et sciences de l’éducation ont permis d’imaginer un espace qui répond aux attentes des enseignants et de leurs élèves, en prenant en compte l’évolution de la société.

Le projet, qui nécessite l’utilisation de trois locaux distincts du pavillon des Sciences de l’éducation, a pour but de réaménager ces derniers pour en faire un espace commun. « On était jumelé avec de futurs enseignants pour comprendre comment on enseignera dans le futur et faire le pont entre aménagement et éducation », explique l’étudiante à la maîtrise en design de l’environnement Léonie Hottote.

À la fin de la charrette, qui a duré une semaine, les étudiants ont présenté une préesquisse du projet conçu. « C’est vraiment plus de l’idéation, résume-t-elle. C’était plus dans l’idée de schématiser et de comprendre quel était l’aménagement propice à chaque activité d’enseignement, et aussi de voir comment, dans un local, on peut avoir accès à ces différentes activités. »

Le groupe de cinq étudiants était composé de trois spécialistes du design et de deux de l’éducation. « C’était intéressant de travailler avec des gens qui n’ont aucune connaissance en aménagement, de voir leurs premiers réflexes et ensuite d’arriver avec nos connaissances pour les aider », indique Léonie.

Les étudiants ont proposé deux projets potentiels à la fin de la charrette. Leur première proposition consiste à ouvrir les murs qui séparent les trois locaux, tout en gardant des espaces plus immersifs et dédiés à certaines activités d’enseignement. « Pour la seconde proposition, on réaménage un laboratoire informatique, qui ne faisait pas partie du projet à la base et qui facilite un zonage de l’espace, pour mieux délimiter les différentes tâches dans un même espace, détaille Léonie. En plus, cet espace supplémentaire nous permet un apport de lumière naturelle, ce qui n’est pas négligeable dans un contexte d’enseignement. »

L’équipe continue de travailler sur le projet dans l’objectif d’avoir une esquisse finale pour le mois d’août, informe Léonie. Une exposition sur le projet devrait aussi voir le jour à l’automne, mais aucune date pour le début des travaux, conclut-elle.