Congrès de la FAÉCUM

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Par Enrique Colindres
mercredi 6 avril 2016
Congrès de la FAÉCUM
65 associations sur 83 étaient présentes lors du 40e congrès de la FAÉCUM.
65 associations sur 83 étaient présentes lors du 40e congrès de la FAÉCUM.

Le développement durable s’impose

À la suite d’un vote très serré (67 pour et 64 contre), le coordonnateur aux finances et services aura le mandat de mettre en place une politique de développement durable. « La mise en place d’une politique est nécessaire pour permettre de continuer la sensibilisation sur la question de manière responsable, indique l’étudiant à la maîtrise en relations industrielles, membre du comité de développement durable et candidat au poste de coordonnateur aux finances et services, Nicolas Turcotte-Légaré. À notre échelle, cela veut dire, par exemple, de créer et de permettre l’accès à des listes de fournisseurs de produits durables. »

L’orientation originale stipulait : « Que la FAÉCUM développe son offre de services en développement durable pour les membres et les associations étudiantes ». Un amendement supplémentaire a été proposé et adopté, par l’assemblée générale : « Que la FAÉCUM se développe une politique de développement durable ».

Le genre à l’avant-plan

L’adoption d’un langage épicène dans les règlements de la FAÉCUM a dû être reportée d’un an, faute d’appuis unanimes. « C’était une demande du dernier congrès, explique le secrétaire général sortant de la FAÉCUM, Nicolas Lavallée. Il y avait eu des débats sur la féminisation [des textes]. Finalement, le congrès avait mandaté le bureau exécutif avec la tâche de rédiger une version épicène des règlements généraux. » La proposition a été envoyée à moins de dix jours ouvrables aux différentes associations étudiantes, à cause du congé pascal. Selon les règles de la FAÉCUM, il aurait fallu obtenir l’unanimité plutôt qu’une simple majorité des voix de l’assemblée générale du congrès pour que la proposition soit adoptée dans de telles circonstances. D’après Nicolas, la proposition sera vraisemblablement représentée au prochain congrès général de la FAÉCUM.

Des chiffres suscitant discussion

Deux mesures financières, adoptées à l’unanimité, ont retenu l’attention : des changements au niveau des primes et allocations, ainsi que l’augmentation des échelles salariales de certains officiers.

Pour éviter que les officiers de la FAÉCUM s’inscrivent à des cours de maitrise, par exemple, simplement pour obtenir la prime offerte aux étudiants des cycles supérieurs, celle-ci sera uniquement offerte à l’obtention du diplôme, plutôt qu’à l’inscription. L’ancienne formule n’offrait aucune garantie, selon le secrétaire général sortant de la FAÉCUM, Nicolas Lavallée, que les salariés de la FAÉCUM obtiendraient les diplômes pour lesquels ils recevaient une allocation supplémentaire.

Deux nouvelles allocations ont aussi été créées : une pour les frais de transports et une pour les frais de représentations, spécifiquement pour les postes de coordonnateurs à la vie de campus et aux affaires associatives. De par les nombreux déplacements associés à ces deux fonctions, le conseil administratif de la FAÉCUM a jugé qu’il fallait compenser les dépenses additionnelles encourus par ces officiers.

L’autre mesure concernait les échelles salariales du conseiller politique et du comptable de la FAÉCUM. Celle du premier salarié passe de 30 000 $ — 45 000 $ à 35 000 $ — 55 000 $; celle du second, de 40 000 $ — 55 000 $ à 40 000 $ — 65 000 $. « L’idée était d’arrimer les barèmes de salaires à l’entrée au marché, le plus possible », indique Nicolas Lavallée. Seul ces deux employés ont reçu des révisions de leurs échelles salaires. Ces deux postes ne disposaient pas du même pouvoir d’attraction financier pour attirer et retenir des candidats de qualité, selon Nicolas Lavallée.