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Cinq découvertes cinématographiques inattendues sur Netflix

Girlhood (Bande de filles)

Troisième long métrage de la réalisatrice française Céline Sciamma, Bande de filles raconte l’histoire de Marieme (Karidja Touré) qui se voit refuser l’entrée au lycée (cégep). Elle devient alors amie avec trois filles du même âge qui vont changer son existence. Après La naissance des pieuvres et Tomboy, la cinéaste présente une autre quête d’identité au féminin en banlieue parisienne. Sans avoir pris l’affiche en salles au Québec ni même avoir connu une sortie DVD, l’apparition de ce titre sur la plateforme représente un cadeau du ciel pour les admirateurs de Sciamma. 

Beyond the Hills (Dupa dealuri)

Récompensé au Festival de Cannes de 2012 par les prix du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine (remis aux actrices Cosmina Stratan et Cristina Flutur), Beyond the Hills est le plus récent long métrage du réalisateur roumain Cristian Mungiu. Ce dernier est surtout célèbre pour son précédent film 4 mois, 3 semaines, 2 jours, pour lequel il a remporté la Palme d’or au 60ème Festival de Cannes. Dans ce film, il s’intéresse au destin de deux amies orphelines. L’une essaie d’arracher l’autre au monastère dans lequel elle est devenue religieuse. 

The Circle (Der Kreis) 

Docudrame qui met en scène l’histoire d’une association homosexuelle de Zurich, Le Cercle, éditrice d’une revue destinée aux homosexuels dans l’Allemagne des années 1950. The Circle se concentre surtout sur l’histoire d’amour entre deux hommes, Ernst Ostertag et Röbi Rapp. Le premier, un enseignant respecté, et le deuxième, une populaire drag queen, font face à la réalité de l’époque caractérisée par des meurtres perpétrés sur des hommes de leur communauté. En plus de présenter leur romance par la fiction, le film est ponctué d’entretiens avec les deux amants qui décrivent l’effrayant contexte de l’époque.

Happy Christmas

Troisième long métrage de Joe Swanberg (Drinking Buddies), Happy Christmas suit Jenny (Anna Kendrick) qui vient vivre avec son frère Jeff (Swanberg lui-même), sa femme Kelly (Melanie Lynskey) et leur fils de deux ans. Le comportement immature de la jeune sœur vient vite briser la quiétude de la mère de famille et remettre en question sa carrière et sa relation avec son mari. Le film perpétue le style du cinéaste américain axé sur l’improvisation des acteurs. Projeté au Festival de Sundance, le film a reçu une distribution très limitée aux États-Unis alors qu’au Québec, seule une sortie DVD permet de voir l’œuvre. 

Jo pour Jonathan

Le Québec est aussi bien représenté, notamment par le deuxième film de Maxime Giroux, Jo pour Jonathan. Le personnage titre, joué par Raphaël Lacaille, se retrouve confronté au pire après une course en voiture qui tourne mal pour son frère Thomas (Jean-Sébastien Courchesne) et lui.À la fois poétique et réaliste, le film est un touchant portrait d’amour fraternel. Une occasion parfaite pour découvrir l’œuvre du cinéaste de Félix et Meira.

 

 

 

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