Ciné-campus : une programmation sous un thème commun

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Par Marc Boulanger
mardi 14 janvier 2020
Ciné-campus : une programmation sous un thème commun
Parasite, réalisé par le cinéaste sud-coréen Bong Joon Ho, sera présenté au Ciné-campus les 28 et 29 janvier. Crédit photo : Koch Films
Parasite, réalisé par le cinéaste sud-coréen Bong Joon Ho, sera présenté au Ciné-campus les 28 et 29 janvier. Crédit photo : Koch Films
La programmation hivernale du Ciné-campus mettra à l’honneur la représentation de groupes marginalisés. Si cette caractéristique n’a pas agi comme critère de sélection, elle revient dans chacune des œuvres proposées.

Le coordonnateur du Ciné-campus, Kenny Lafrenière, a remarqué une tendance dans les films récompensés par la critique cinématographique cette année. « Il y a beaucoup de films mettant en scène des personnages pris dans le système, ou contre le système », précise-t-il. Il constitue généralement la programmation des films en fonction de leur pertinence pour le public universitaire et pour leurs qualités artistiques. « Comme il s’agit d’un service offert aux étudiants, si j’ai à choisir un film qui a une portée politique ou sociale, ça dirige mes choix, ajoute-t-il. Ces derniers vont aller vers des films dont les propos sont intéressants. »

Le film Joker, nommé dans une dizaine de catégories à la 92e cérémonie des Oscars, est représentatif de cette tendance. Selon le coordonnateur, la présentation d’un long métrage de « superhéros » constitue une première dans la programmation du Ciné-campus. « Ce film-là a vraiment un fond intéressant et une qualité artistique reconnue », souligne-t-il en justifiant ce choix.

La programmation de cet hiver, qui comprend notamment Parasite du réalisateur sud-coréen Bong Joon-Ho, Antigone de la réalisatrice québécoise Sophie Deraspe et Queen et Slim de la réalisatrice américaine Melina Matsoukas, suscite particulièrement l’intérêt de la communauté étudiante sur les réseaux sociaux, selon M. Lafrenière. « C’est vraiment un début de session populaire, commente-t-il. J’ai vraiment l’impression que les films choisis amènent plus de monde. » Il attribue cet effet à la portée politique et sociale des films présentés.

Des courts métrages à venir ?

L’idée d’ajouter des courts métrages à la programmation du Ciné-campus fait également partie des possibilités envisagées par le coordonnateur pour l’avenir. « C’est une proposition qu’on m’a beaucoup faite, avoue-t-il. Ça pourrait être une super soirée. Présentement, il y a beaucoup de choses aux activités culturelles, donc ça serait plus pour une prochaine année. »

Les séances de projection du Ciné-campus se déroulent trois fois par jour, les mardis et mercredis, au Centre d’essai de l’UdeM, durant toute la session.