L’intellectuel mohawk, professeur à l’Université de Victoria et auteur, Gerald Taiaiake Alfred, a dirigé une discussion intitulée Reconciliation as Recolonization. Tout au long de l’automne, Concordia accueillera d’autres chercheurs d’origine autochtones provenant des quatre coins du pays, qui aborderont des enjeux comme la méthodologie autochtone en sciences sociales et les défis politiques rencontrés par ces populations.
« L’un des objectifs de ces conférences est de permettre aux étudiants du programme et à la communauté en général de mieux saisir la pensée autochtone », explique le directeur intérimaire du programme en études autochtones de l’Université Concordia, Daniel Salée. Il ajoute que de nombreux efforts sont faits pour améliorer les rapports entre les peuples autochtones et le reste de la population avec la Commission de vérité et réconciliation. « Les conférences sont ouvertes au grand public, car les thèmes abordés concernent la population et sont sujets à débat », informe-t-il.
Ces évènements s’inscrivent dans la cadre du baccalauréat en études autochtones de Concordia, qui existe depuis trois ans. Selon M. Salée, l’intérêt porté aux autochtones est croissant dans les universités du Canada et de la province.