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Crédits photo: UdeMNouvelle

Cas de racisme à l’UdeM : une histoire ressassée?

«Ces trois années de formation ont été un véritable enfer pour moi.»  Tel est le genre de témoignages dévoilés par des étudiantes racisées qui vilipendaient la Faculté des sciences de l’éducation dans le cadre d’un sondage anonyme émis par leur association étudiante au printemps dernier.

Dans son article publié par 24 h, le journaliste Mathieu Carbasse donne notamment la parole à une étudiante racisée demeurée anonyme qui admet avoir quitté son stage en raison de commentaires dénigrants et discriminatoires à son égard de la part de l’enseignante responsable de son évaluation. Le moment où la superviseure de la Faculté a, selon elle, défendu cette dernière a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour la jeune stagiaire.

Ce cas est loin d’être isolé puisque, toujours selon l’enquête de M. Carbasse, une chargée de cours de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UdeM déclare avoir entendu une panoplie de témoignages semblables de la part de nombreuses étudiantes inscrites dans le programme.

Réponse de l’UdeM

En réaction à ses accusations, la porte-parole de l’Université, Geneviève O’Meara, souligne auprès de 24 h l’informalité d’un sondage mené par des étudiantes et rappelle que de nombreuses ressources sont mises en place par l’UdeM pour prévenir les incidents discriminatoires. Elle incite également les membres de la communauté étudiante de la Faculté de l’éducation à parler s’ils sont victimes de racisme.

Ce n’est toutefois pas la première fois que l’UdeM est sur la sellette pour des enjeux de discrimination, puisqu’en 2015, la Faculté de médecine a fait face à des accusations similaires. Un article publié dans La Presse la même année et portant sur une enquête sur les cas de harcèlement, de discrimination et d’intimidation au sein de la Faculté abordait la quantité importante de plaintes faites par des résidents en médecine en provenance de l’étranger.

Sur 39 demandes d’assistance émises auprès de l’ombudsman de l’Université de l’époque, Pascale Descary, plus de 67 % provenaient de médecins diplômés hors du Canada ou des États-Unis.

Ressources offertes sur le campus

 Pour toute plainte liée à des cas de discrimination, les étudiant·e·s peuvent s’adresser au Bureau du respect de la personne de l’UdeM, qui a pour mandat de traiter les cas de racisme sur le campus.

 

 

 

 

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