Bourses Action climatique : un premier lauréat udemien

icone Campus
Par Florence Aquilina
mercredi 18 janvier 2023
Bourses Action climatique : un premier lauréat udemien
Crédits: Amélie Philibert (UdeM) en provenance d'UdeMNouvelles
Crédits: Amélie Philibert (UdeM) en provenance d'UdeMNouvelles
Le doctorant en sciences politiques Philippe Gajevic Sayegh est le premier étudiant de l’UdeM à recevoir l’une des bourses Action climatique d’un montant de 12 000 $ grâce à sa thèse intitulée «Instruments financiers et mise en œuvre du développement durable : leçons et solutions de l’administration publique québécoise». Quartier Libre explore en quoi consiste cette initiative gouvernementale.

Annoncé le 13 décembre dernier comme l’un des dix lauréats au Québec de l’une des bourses Action climatique, le doctorant Philippe Gajevic Sayegh a déclaré le lundi 16 janvier dernier que c’est notamment par l’entremise d’échanges avec ses étudiant·e·s et grâce à des recherches de contenu pour le cours HORizon : Risques et défis du 21e siècle qu’il a développé «une compréhension plus holistique de sa problématique», rapporte UdeMNouvelles.

La bourse Action climatique n’est pas la première marque de reconnaissance que reçoit M. Sayegh. En effet, il a également été récipiendaire de la bourse Fellows HORizon Louis Gagnon en 2020. D’un montant de 24 000 $, celle-ci donne l’occasion à la personne qui la remporte de monter et de donner son cours HORizon.

Ouvert à tous·tes les étudiant·e·s de premier cycle, ce cours porte chaque année sur un enjeu sociétal différent. Dans le cadre de celui qu’il a donné en 2020, M. Sayegh a traité, en collaboration avec le doctorant en philosophie Alejandro Macias Flores: «Pas de plan(ète) B : Comment concilier les impératifs de la vie moderne avec l’urgence d’adopter des modes de consommation et de production durables».

M. Sayegh a également reçu le prix d’excellence en enseignement de l’UdeM en 2021.

Les bourses Action climatique, c’est quoi?

Dans le cadre de sa première édition, le programme des bourses Action climatique souhaite encourager les étudiant·e·s de troisième cycle, quel que soit leur domaine d’études, à contribuer positivement, par la recherche, à la prise en charge politique des changements climatiques.

Les étudiant·e·s participant·e·s doivent réaliser un projet de recherche pour le Comité consultatif sur les changements climatiques et mettre de l’avant des recommandations, des pistes de solutions ou des initiatives publiques relatives à la lutte contre ces derniers. Comme l’indique le site Web du Comité, le sujet de recherche peut porter, par exemple, «sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre, l’adaptation aux impacts des changements climatiques et la mobilisation en matière d’action climatique».

L’objectif? Produire de nouvelles connaissances qui «alimentent les politiques publiques» et ainsi remplir la mission première de l’organisme, qui est de conseiller le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Sous la supervision de son directeur de thèse et suivi de près par le Comité, M. Sayegh devra mener son projet de recherche en quatre à six mois. Lorsqu’il l’aura soumis au Comité, celui-ci l’analysera et pourra notamment le publier sur son site Internet, le communiquer au public et réaliser des projets de recherche ultérieurs en s’appuyant sur les résultats du doctorant.

Le Comité consultatif sur les changements climatiques

Depuis sa création en 2013, le Comité consultatif sur les changements climatiques agit à titre de conseiller auprès du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Il se compose de 11 membres bénévoles et offre ses recommandations dans le but de remplir deux mandats : d’une part, réduire l’émission de gaz à effets de serre (GES) afin d’atteindre la carboneutralité; d’autre part, accroître l’adaptation aux répercussions engendrées par les changements climatiques et minimiser les «contraintes» actuelles et prochaines de ces derniers.

Le Comité souhaite également «favoriser l’émergence d’une relève professionnelle aguerrie aux défis complexes de la lutte contre les changements climatiques, notamment en ce qui a trait aux politiques publiques». En tant que représentant de cette relève, M. Sayegh pourra contribuer, grâce à sa thèse, à la mise en œuvre de politiques sur le développement durable au Québec.