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Bouger pour se sentir mieux

Alors que le temps d’attente pour consulter un professionnel peut s’avérer très long, l’Université de Windsor s’est tournée vers un outil différent pour aider ses étudiants. Ceux qui ont été recommandés par le centre de consultation de l’université pourront faire appel à un entraineur personnel deux fois par semaine sur une période d’un mois et demi.

Ces étudiants doivent également poursuivre l’activité seuls soixante minutes par semaine et rencontrer une étudiante au doctorat spécialisée en psychologie sportive pour faire un suivi. « L’objectif de la consultation est de motiver les étudiants, de les aider à planifier leurs séances d’entraînement et de leur fournir des outils mentaux pour gérer leur stress, qui leur serviront même après le programme », a confié l’étudiante Irene Muir à Radio-Canada.

La post-doctorante à la Faculté de kinésiologie et d’éducation physique de l’Université de Toronto Isabelle Doré a déposé en 2016 à l’École de santé publique de l’UdeM sa thèse de doctorat. L’étude a ciblé 1 527 collégiens et a confirmé les bienfaits de l’exercice sur la santé mentale. « Quand une personne pratique une activité physique, elle est moins sujette aux problèmes les plus courants de santé mentale comme les troubles anxieux et la dépression », conclut-elle.

Du côté des étudiants de l’UdeM, un rapport produit par la FAÉCUM a révélé certains chiffres sur la santé psychologique. Parmi ses conclusions, l’enquête soutient que 22 % des étudiants souffriraient de symptômes classés comme étant suffisamment sérieux pour entreprendre un traitement. L’épuisement professionnel toucherait 3,4 % de la population étudiante tandis que 7,8 % auraient songé au suicide au cours de la dernière année.

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