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M. Prouteau estime que, cette année, récolter 5 ou 6 litres de sirop serait envisageable, une quantité plutôt faible en comparaison avec la récolte de 22 litres de 2019. Courtoisie Pascal Prouteau.

Bientôt du sirop d’érable fait maison à l’UdeM

Malgré un printemps hâtif qui risque d’amoindrir la récolte, les services alimentaires de Local Local espèrent pouvoir tirer un maximum de sirop des quinze érables entaillés sur la montagne.

 « On a entaillé une quinzaine d’arbres dans l’érablière située au nord de la station Édouard-Montpetit, explique le directeur de la division Résidences, hôtellerie et restauration de l’UdeM, Pascal Prouteau. On récupère ça gentiment tous les jours. »

Lancé en collaboration avec le conseiller en biodiversité de l’Unité du développement durable, Alexandre Beaudouin, le projet vise à se détourner de la grande distribution pour permettre aux services de Local Local d’agrémenter leurs plats avec un sirop d’érable produit à l’UdeM.

« Le but du jeu, dépendamment des quantités, c’est d’en mettre dans nos plats à la cafeteria, poursuit M. Prouteau. Pour les assaisonnements de salades ou les sauces, par exemple. » Le directeur de la restauration garde l’espoir de pouvoir en proposer également à la vente, en petite quantité, mais la saison ne s’annonce pas idéale.

Une saison difficile

« La saison s’annonce extrêmement mauvaise, car il faut qu’il fasse très froid la nuit et assez chaud le jour pour avoir une bonne récolte, précise M. Prouteau. Là, il gèle à peine la nuit. On fera des réduits au fur et à mesure de la saison, dans l’espoir qu’il refasse un peu plus froid dans quelques jours. »

Lorsque Local Local s’était une première fois essayé à la production de sirop d’érable, au printemps 2019, la récolte avait été un succès. « On avait récupéré 22 litres de sirop, ce qui était quand même énorme, détaille-t-il. Cette année, je dirais que 5 ou 6 litres seraient envisageables. »

M. Prouteau estime qu’au rythme où la saison a démarré, elle devrait durer encore deux ou trois semaines, tout au plus, jusqu’à l’arrivée des bourgeons.

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