Volume 21

Malgré l'envie de manger léger les jours de chaleur, il ne faut pas négliger l'ajout de protéines à son assiette. (Crédit Photo: Isabelle Bergeron)

Bien se nourrir l’été

Certains étudiants sentent le besoin de changer leur régime alimentaire avec l’arrivée des beaux jours et de la chaleur. Si l’adaptation à la hausse des températures modifie l’alimentation, il ne faut pas oublier quelques aliments essentiels au bon fonctionnement de notre corps, hiver comme été.

« Quand il fait 30 degrés, je n’ai pas trop envie d’une grosse lasagne, lance l’étudiante en communication appliquée à l’UdeM Emmanuelle Gilbert. Je dévalise les fruiteries, et je profite des produits saisonniers: le blé d’Inde, les fraises, les framboises. Je fais aussi beaucoup de salades. » Toutefois, Le corps humain a les mêmes besoins en hiver qu’en été, bien que la température influence grandement ce qui se retrouve dans notre assiette.

« L’un des pièges, par envie de manger léger, est de ne pas assez garnir nos salades en viandes et en légumineuses, déplore la nutritionniste au Centre de santé et de services sociaux Pierre-De Saurel à Sorel-Tracy et étudiante en journalisme à l’UdeM, Marie-Pier Chassé. Il faut avoir des assiettes équilibrées à tous les repas, et ce, peu importe la saison. »

Pour la nutritionniste, le poisson et les viandes dites légères comme le poulet sont à privilégier. « Les légumes sont riches en fibres alimentaires, ce qui rassasie sur le coup, mais la consommation de protéines permet de tenir jusqu’au repas suivant », explique-t-elle. En ce qui concerne l’équilibre, elle rappelle qu’il faut bien doser les différents groupes alimentaires. « Il faut avoir une assiette dont la moitié est composée de légumes, le quart d’une source de protéines de son choix, et l’autre quart d’un féculent comme des pommes de terre, par exemple », décrit Mme Chassé.

L’importance de l’eau

L’eau demeure un facteur important pour toutes les personnes souhaitant bien s’alimenter l’été. La chaleur provoquant la déshydratation, il faut en boire beaucoup. La nutritionniste au Centre de santé et de consultation psychologique (CSCP) de l’UdeM Amélie Sabourin invite les gens à regarder la couleur de leur urine afin de vérifier si leur consommation d’eau est adéquate. « Il faut que l’urine soit pâle, car si elle est foncée, cela indique que la personne ne boit pas suffisamment », soutient-elle. Elle prévient qu’il faut résister aux sirènes des boissons commerciales, possiblement dommageables pour la santé, à cause de leur haut taux de sucre.

« Il ne faut pas s’accoutumer au sucre, car c’est une drogue, certifie-t-elle. L’excès de ces substances est à proscrire». La nutritionniste tient à préciser qu’avec la prolifération des 5 à 7, la surconsommation d’alcool peut s’avérer dangereuse. «Il ne faut pas s’hydrater qu’avec de la bière », indique Mme Sabourin. Il existe plusieurs substituts aux boissons sucrées qui peuvent être préparés chez soi. « Quelques rondelles d’agrumes et d’herbes fraîches peuvent considérablement agrémenter votre eau », suggère-t-elle. Citrons, pamplemousses, limes, gingembre, menthe et même le basilic frais font bon ménage avec de l’eau.

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