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Baccalauréat en neuroscience cognitive à la fine pointe technologique

« On a remplacé le baccalauréat en psycholinguistique pour s’adapter à la demande du marché », explique le responsable du nouveau programme, Gyslain Giguère. La loi 21, adoptée en juin 2009, modifie le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines. « Certains actes, comme des diagnostics, peuvent désormais être posés uniquement par des neuropsychologues ou des orthophonistes, explique M. Giguère. La demande de la part des étudiants va nécessairement augmenter pour ces domaines. »

Les progrès technologiques des dernières années incitent l’UdeM à adapter son offre. « Les récentes avancées permettant de mieux traiter des maladies ou dysfonctionnements ont été introduites dans la formation, en intégrant davantage les neurotechnologies, souligne M. Giguère. La neuroscience cognitive peut aider à générer des plans et des solutions de traitement pour plusieurs problématiques de santé liées au cerveau, allant des troubles de santé mentale à la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. »

La neuroscience cognitive étudie le fonctionnement du système nerveux et met l’accent sur la pensée, la mémoire et le langage. « La particularité du programme est de ne pas limiter l’étude aux cellules et à leur fonctionnement », précise M. Giguère. Selon ce dernier, le programme verra le jour malgré un contexte budgétaire serré, son élaboration ayant débuté il y a plus de trois ans, avant les plus récentes coupes en éducation supérieure.

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