Augmentation des inscriptions de parrains et marraines du programme Passerelle de l’UdeM

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Par Edouard Ampuy
mardi 19 janvier 2021
Augmentation des inscriptions de parrains et marraines du programme Passerelle de l’UdeM
Les parrains et marraines ont pour obligation d’échanger au moins une fois, par rencontre virtuelle, avec l’étudiant ou l’étudiante à qui ils sont jumelés. Crédit photo : Wikimedia Commons I Colocho
Les parrains et marraines ont pour obligation d’échanger au moins une fois, par rencontre virtuelle, avec l’étudiant ou l’étudiante à qui ils sont jumelés. Crédit photo : Wikimedia Commons I Colocho

Pour ces sessions d’automne 2020 et d’hiver 2021, le programme Passerelle, qui permet aux nouveaux étudiants d’être accompagnés par un étudiant ayant plus d’ancienneté, a vu le nombre de demandes pour parrainer les nouveaux venus augmenter de façon significative. « C’est une première, du jamais vu », selon le responsable du programme, Jean-François Dufresne.

« Cet automne, on a eu un raz de marée de parrains et marraines, se réjouit M. Dufresne. On a fait le recrutement à partir de mars jusqu’à août 2020, et on a brisé notre record d’implication bénévole. »

En temps normal, le programme Passerelle accueille 300 parrains et marraines, mais cette année, il en compte plus de 450. Le responsable avoue n’avoir jamais vu autant de personnes désireuses de s’engager. « Tout ça fait partie d’un besoin de se sentir utile, de faire quelque chose, avance-t-il. C’était une période assez anxiogène et cela a mené à une grosse affluence de bénévoles. »

Si le bassin de bénévoles a augmenté, l’inscription des nouveaux étudiants qui bénéficient de leurs conseils a en revanche chuté. Habituellement, le programme compte 500 inscrits, mais à la session d’automne, ils ont été un peu moins de 400. Les chiffres augmentent toutefois pour cette session d’hiver 2021. « Il y a eu 250 nouveaux inscrits, alors que d’habitude, on est autour de 150 », précise M. Dufresne.  

Un filet de sécurité

Fraichement retraitée, l’étudiante du baccalauréat en histoire Josée St-Arneault avoue qu’elle était craintive avant de reprendre des études. « Je me retrouve à la session d’hiver en pleine pandémie, avec la nécessité d’utiliser des plateformes dont je n’étais pas certaine de comprendre le fonctionnement », explique-t-elle.

Elle s’est inscrite au programme Passerelle et se retrouve jumelée à l’étudiante de deuxième année en histoire Charlotte Fontaine. Dans la mesure du possible, l’équipe de Passerelle associe des étudiants qui évoluent dans le même département. « Je connais déjà les professeurs, le département, donc c’est plus facile d’orienter quelqu’un qui est également en histoire », indique Charlotte.

En plus des échanges de courriels réguliers entre les deux étudiantes, celles-ci discutent chaque semaine via Zoom. « Mon approche est plutôt administrative, je lui parle des ressources vers lesquelles elle devrait se tourner, comment payer ses frais sur le Centre étudiant, qui n’est pas très “user friendly”, comment naviguer sur Studium. », détaille Charlotte.

Josée admet qu’elle aurait été un peu perdue sans le soutien de Charlotte. « Elle a eu réponse à toutes mes questions et c’est un filet de sécurité que j’apprécie beaucoup », confie-t-elle.

Une formation obligatoire

En temps normal, les parrains et marraines du programme Passerelle doivent suivre une formation obligatoire de 1 h 30 en présentiel. Pandémie oblige, cette dernière est maintenant individuelle, en ligne, et dure 1 h. « C’est pour qu’ils connaissent leur rôle et leurs responsabilités, mais aussi les limites à leur mandat, précise M. Dufresne. Tu n’es pas obligé de devenir le meilleur ami de ton jumelé. Après il y a une partie qui les forme pour répondre correctement aux questions en lien avec l’Université. »

Les parrains et marraines ont pour obligation d’échanger au moins une fois, par rencontre virtuelle, avec l’étudiant ou l’étudiante à qui ils sont jumelés. « On ne veut pas que ça ne soit que par courriel », ajoute M. Dufresne. 

Les jumelages prendront fin au début du mois de février.