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Au nom du peuple

« Comme tout bon festival, il a été fondé par des gens qui voulaient entendre quelque chose qui n’existait pas », raconte le directeur général, Peter Burton, dont le festival fête sa dix-huitième année. Il évoque les motivations qui ont menées à la création de Suoni per il popolo, notamment la présence du Festival international de Jazz qui propose le même type de musique, mais dont la vision est différente. « C’est [le Festival de Jazz de Montréal] moins expérimental et avec une vision plus conservatrice, explique-t-il. C’est plutôt des grandes salles avec des artistes reconnus. »

Au contraire des festivals qu’il nomme corporatistes, qui cherchent à vendre des produits à leur clientèle, Peter met de l’avant l’envie de rassembler une communauté. « On veut amener les gens d’ici à écouter la musique d’une manière plus simple et moins prétentieuse », résume-t-il.

Peter parle de l’évolution du festival vers plus de diversité musicale. « Par chance, on a eu plus de subventions ces dernières années alors notre programmation est plus forte », se réjouit-il. Les genres musicaux iront cette année de l’électro, au punk en passant par la soul et le free jazz.

Des ateliers gratuits seront également proposés au public. « Les artistes viennent parler de leur travail », détaille Peter. Le festival qui se déroule du 1er au 19 juin se poursuit le reste de l’année dans une version hors-saison.

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