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Samedi, des manifestants ont défilé à Montréal pour faire entendre leurs revendications climatiques, mises de côté par la pandémie. Crédit : Ludovic Théberge

Après le plan vert, manifestation sur fond de déception

« La planète en zone rouge pour le climat ! » C’est ce qu’ont scandé quelques centaines de manifestants réunis samedi après-midi dans le centre-ville de Montréal, pour demander aux gouvernements de remettre à l’avant-plan les enjeux climatiques, éclipsés par la pandémie depuis déjà plusieurs mois. Retour en images.

« Nous sommes ici pour exiger un plan vert digne de ce nom et pour dire que des projets comme GNL Québec, on n’en veut pas chez nous », s’exclame d’entrée de jeu Emmanuelle Bourassa Beaudoin, responsable du mouvement La Planète s’invite au Parlement.

Le plan vert du gouvernement Legault, dévoilé le 16 novembre dernier, mise en grande partie sur l’électrification des transports pour réduire les émissions de gaz à effets de serre (GES). L’objectif du Québec est de les réduire de 37,5 % d’ici 2030, par rapport à 1990.

Selon le porte-parole de la Planète s’invite au Parlement, François Geoffroy, le plan Legault propose 15 % de réduction des émissions de GES. « Pour le reste, il suppose que d’ici 10 ans, les technologies magiques vont apparaître, ironise-t-il. Monsieur François Legault vient d’inventer le réalisme de la pensée magique ! »

Un peu plus d’une heure après son départ, donné depuis la Place du Canada, la marche se conclut devant le palais de justice de Montréal avec une prestation de chants de gorge traditionnels de l’artiste inuite Nina Segalowitz.

Les manifestants, installés en demi-cercle distancé autour de l’artiste, l’ont religieusement écoutée tandis que le soleil se frayait un chemin à travers les nuages pour éclairer celle qui déclare « marcher pour la Terre, puisqu’elle ne peut pas se défendre elle-même. »

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