La liste des universités britanniques ayant banni la chanson « Blurred Lines » de leur campus s’allonge. Le nombre passe maintenant à cinq, avec l’ajout de l’université Kingston à Londres.
Le tube incontournable de Robin Thicke sorti en juin dernier dérange de plus en plus les associations étudiantes britanniques, qui dénoncent la chanson comme une incitation au viol. Selon le site NBC News, les paroles au sens misogynes ont conduit l’association étudiante de l’université Kingston à Londres à, elle aussi, interdire la chanson dans les bars du campus.
Les universités de Leeds, Derby, West Scotland et Édimbourg ont déjà retiré la chanson de leurs listes de lecture.
La présidente de l’Association étudiante de l’université de Derby, Hollie O’Connor, explique à NBC News que la « chanson encourage la culture du viol et traite les femmes comme des objets. »
La présidente précise également au site de nouvelles que, depuis le retrait de la chanson des bars étudiants du campus, aucune plainte n’a été reçue, mais plutôt des encouragements pour continuer la lutte contre la culture du viol sur les campus britanniques.
Encore aucune université nord-américaine n’a pris la décision de bannir la chanson, bien que ses paroles et son clip vidéo aient produit un malaise certain. Rappelons que dans la version censurée de la vidéo Robin Thicke ainsi que les rappeurs Pharrell Williams et T.I. partageaient la vedette avec trois jeunes femmes vêtues d’un cache-sexe couleur chair.