Amours interdites

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Par Administrateur
mercredi 8 décembre 2010
Amours interdites

Amours interdites

Ah, les étreintes, les baisers, les cajoleries en public ! Tout ça peut sembler bien romantique, mais dans certains pays, ces gestes peuvent vous causer de gros ennuis.

En Inde, il est interdit de faire preuve d’amour sur la place publique. Au pays du Kamasutra, même les couples mariés peuvent être condamnés à trois mois d’emprisonnement ou à une amende pour indécence s’ils font preuve d’affection hors de leur domicile. Un simple baiser est un geste dangereux.

En Afrique du Sud, ces mêmes actes sont interdits à tous les moins de seize ans. Adieu Roméo et Juliette !

Pour leur part, nos voisins du sud découragent les signes d’affection comme les baisers et les câlins de toutes sortes (le câlin «par-derrière» leur semble particulièrement scandaleux) dans les écoles secondaires et dans les universités. Les conséquences peuvent aller d’un avertissement auprès des parents jusqu’à la suspension ou l’expulsion définitive de l’établissement d’enseignement.

Pour terminer, un petit tour en Europe s’impose. Les destinations romantiques habituelles comme Paris et Venise ne vous causeront généralement pas d’ennuis pour vos enlacements passionnés. Mais si vous choisissez l’Italie, vous devrez rester sage dans la voiture. Le gouvernement italien interdit les baisers dans un véhicule en marche!

(Catherine Deschamps Montpetit)

Sources: news.bbc.co.uk • lawisgreek.com soc302.tripod.com/soc_302rocks/id5.html

Nippons polissons

La société nippone est très portée sur le sexe. Toutefois, les relations sexuelles diminuent après le mariage car les jeunes couples vivent souvent chez leurs parents pour quelque temps et n’osent pas consommer leur mariage sous le toit familial. Ce phénomène entraîne le vieillissement de la population, si bien que certaines entreprises ont mis en place des mesures pour que les Japonais rentrent plus tôt chez eux et profitent de leurs femmes. Solution qui reste inefficace car les hommes japonais sont connus pour tromper leurs femmes au lieu d’entretenir leur mariage. Les salariés japonais célibataires, eux, s’investissent beaucoup dans leur travail et ne sortent pas. Pour pallier ce manque de divertissement, les entreprises engagent de jolies nippones pour faire les photocopies ou le café afin de faciliter les rencontres. D’un côté, les Japonais accordent une grande importance au sexe, mais ils n’osent pas en parler dans le quotidien. Si les films pornographiques «floutent» les parties génitales, mais font jouer les acteurs de façon très vicieuse, les nippons préfèrent acheter des magazines mettant en scène de jeunes filles habillées en écolières ainsi que les fameux Hentai plutôt que les traditionnels Playboys. Comme quoi, le peuple japonais n’est pas aussi prude qu’il n’y paraît…

(Clémentine Roussel)

Sources: nautiljon.com et japoninfos.com

Soleil, vacances, amourette et… prostitution

Les plages africaines, notamment celles du Sénégal et de la Gambie, sont des destinations touristiques de choix pour les Européens en quête de chaleur et de soleil. Or, il s’agit aussi de destinations tout indiquées pour faire des rencontres intimes ; c’est du moins ce qu’affirme un reportage réalisé pour le compte de l’émission Envoyé spécial en France. Sur les plages, des Européennes âgées de 30 à 50 ans sont abordées très directement par de jeunes africains d’une vingtaine d’années. Il s’ensuit des aventures d’un soir ou des relations à plus long terme. Mais il ne faut pas être dupe : l’ouverture d’esprit dont font preuve ces jeunes hommes est souvent intéressée. L’espoir d’obtenir un visa par le biais du mariage ou simplement le besoin de gagner un peu d’argent sont généralement à la source de ces rencontres impromptues. Il s’agit ici tout bonnement de prostitution. Les femmes qui profitent des services de ces jeunes hommes nient, bien sûr, faire du tourisme sexuel, ce sont pour elles de « simples rencontres entre adultes consentants ». Il n’en demeure pas moins que ces hommes vendent leur corps, avec plus ou moins d’enthousiasme, pour subsister. En surface, tout paraît idéal : des Européennes de tous âges et de toutes constitutions physiques flirtent librement avec de beaux jeunes Africains, sans que la pauvreté ou les risques de maladies sexuellement transmissibles soient jamais évoqués. « Ils se moquent de l’âge, que tu sois vieille ou moche, ils s’en fichent. Ils aiment tout le monde, ils ont bon coeur », témoigne une Hollandaise de passage en Gambie. Mais l’envers de la médaille est moins réjouissant. Ainsi, Mike, un Gambien vivant en permanence sur la plage, gagne sa vie avec son « bon coeur » depuis 17 ans. « Ce qu’elles aiment toucher les femmes blanches ? », demande-t-il quand on le questionne sur les préférences sexuelles de ses clientes. « Elles aiment toucher et jouer avec le centre », répond-il en se tâtonnant l’entre-jambe. Si la prostitution féminine est sévèrement condamnée en Gambie, il en est tout autrement de la prostitution masculine. Les jeunes hommes profitent donc de cette absence de réglementation pour séduire les touristes et empocher un peu d’argent. Pas toujours idylliques, les amours de vacances…

(Christine Vallée-Vachon)

Sources: Envoyé spécial, 66 Minutes