« On a largement la place pour mettre un trottoir et une piste cyclable remarque le professeur. Pourquoi n’érige-t-on pas des bollards de façon permanente pour les piétons ? L’exemple caricatural : le jour où ils ont ouvert le tunnel de la rampe, on a fermé le passage piéton qu’on avait fait sur le chemin à l’extérieur. Les deux auraient très bien pu coexister. »
« C’est un problème général des travaux, résume-t-il. Les normes qu’ils suivent sont minimales et concernent la sécurité, mais il n’y a pas de réflexion en termes d’efficacité et de mobilité. Il faudrait réfléchir un peu plus à comment les gens vont se déplacer. »
« Dès que l’hiver arrive, il y a ces panneaux un peu partout interdisant de passer, constate M. Saunier. On est à Montréal… Si on n’est pas capable de déneiger quelques escaliers, qu’est-ce qu’on fait ? »
« Il n’y en a pas beaucoup d’espace pour garer les vélos sur le campus et ils ne sont pas protégés, déplore-t-il. On pourrait avoir des espaces avec des auvents qui les protègent. » Le professeur trouve également dommage l’absence de pistes cyclables sur tout le campus.
« C’est un des chemins les plus naturels pour se déplacer sur le campus, se désole le professeur à propos de l’absence de trottoirs. On se croirait à Laval ou dans une banlieue lointaine. Pourtant, nous sommes au coeur de Montréal dans un campus. Par définition, ça devrait être piétonnier ! »