Volume 22

Les étudiants manifestants s'étaient masqués pour préserver leur anonymat devant les menaces d'expulsion que laisse planer l'UQAM.
Crédit photo : Lindsay-Anne Prévost

Altercations lors d’une levée de cours à l’UQAM

Un cours de langue a été interrompu par les individus, malgré l’intervention des agents de sécurité. Les étudiants masqués ont laissé savoir aux journalistes que leur anonymat était requis pour ne pas être visés par d’autres expulsions de la part de l’administration de l’UQAM. À l’arrivée de la police, tout était retourné au calme.

Le cours de langue était condamné par l’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH), qui a voté pour la poursuite de la grève le 14 avril dernier. « Le problème c’est que, dans ce cours, il n’y a pas seulement des étudiants de l’AFESH et une grande partie de ces étudiants ne sont pas en grève », explique l’étudiante au baccalauréat en développement de carrière Myleva Roy-Laliberté, qui était sur place. Une de ses collègues aurait notamment fait une crise de panique à l’arrivée des étudiants cagoulés.

Vigile de soutien

Plus tôt cet après-midi, une vigile s’est tenue dans le pavillon J.-A. DeSève en soutien aux neufs étudiants menacés d’expulsion à l’UQAM. La vigile a duré une vingtaine de minutes et s’est déroulée dans le calme.

 

 

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