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Alliances de femmes pour la grève

« Il y a une forte présence féministe à l’UdeM mais sans jamais qu’elle s’allie », confesse l’étudiante à maîtrise en philosophie présente à la manifestation Hind Fazazi. Ce rassemblement se voulait une réponse aux dernières mesures annoncées par le gouvernement concernant la santé sexuelle et reproductive, inclus dans le projet de loi 20. Ces sujets sont abordés dans les communautés de femmes universitaires, notamment à l’UdeM.

Une table ronde avait été tenue à ce sujet le mercredi 25 mars et s’intitulait « Présence de l’absence », référant au manque de coalition entre les différents mouvements femmes sur le campus. « On est revenu sur le passé féministe de l’UdeM et on s’est rendu compte à quel point toutes les initiatives sont devenues invisibles », explique l’étudiante.

Les membres du Comité femmes de l’Association étudiante en anthropologie de l’UdeM, le nouveau Comité femmes de l’Association des étudiants et étudiantes des cycles supérieurs en sociologie de l’UdeM, la Société Féminismes et Philosophie à l’UdeM ont marché ensemble, sous un même slogan, à l’avant de la manifestation. «On a décidé de faire des choses ensemble notamment faire une bannière pour venir aujourd’hui à la manifestation », ajoute l’étudiante.

Les revendications de la grève ont créé un contexte favorable pour réunir ces différents groupes femmes du campus, selon Hind. « Avec le projet de loi qui réduisait considérablement l’accès à l’avortement, ainsi que les différentes autres mesures, on a décidé de se mettre ensemble et de créer un rassemblement des groupes féministes de l’UdeM », affirme-t-elle.

La manifestation a débuté à la place Emilie-Gamelin et s’est dirigée vers les bureaux du docteur Barrette où les manifestants ont scandé des slogans tels que « Nos corps, nos choix, on y touche pas ! », puis a fait demi-tour sans provoquer d’incident.

 

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