Les 16 sororités de l’université d’Alabama augmenteront leurs nombres de membres, puisqu’elles devront dès cette année intégrer des jeunes femmes en provenance de minorités et ainsi combattre la ségrégation établie depuis plusieurs décennies.
Cette décision a été annoncée par la présidente de l’université d’Alabama, Judy Bonner, par le biais d’un message vidéo adressé à tous les étudiants du campus. Le nombre de membres des sororités sera désormais de 360. Dans cette vidéo datée du 18 septembre dernier, Mme Bonner explique que la « ségrégation est toujours présente dans le système grec » et qu’il est nécessaire d’y mettre fin. « Je suis confiante, je sais que nous allons rendre ce système grec inclusif, accessible et accueillant pour les étudiants de toutes races et origines ethniques », poursuit-elle dans la vidéo.
Selon The Crimson White, le journal étudiant du campus, l’administration de l’Université a proposé à 72 jeunes femmes de rejoindre les sororités dans lesquelles elles n’avaient pas été retenues. Dix-huit offres ont été acceptées dont quatre par des jeunes femmes noires.
Chaque année, des sororités américaines refusent d’intégrer dans leur maison des personnes de « race » différente. Il existe cependant des sororités afro-américaines, « latinos » et asiatiques.
