L'Intersection se présente comme un regroupement en faveur d'un campus féministe, anti-oppressif, inclusif et sécuritaire. (Crédits: Flickr.com

À la recherche d’un local

Pour l’étudiante au baccalauréat en travail social et porte-parole de l’Intersection, Valeria Kirichenko, un local pour l’Intersection sera l’occasion de créer un espace sécuritaire pour les communautés marginalisées. « L’idée est partie du fait que l’UdeM est la seule université montréalaise qui n’offre pas ce service », explique-t-elle.

L’étudiant au baccalauréat en sciences biologiques et coordonnateur de l’Intersection, Carl-Vincent Boucher, précise que le local pourrait également servir de foyer centralisateur des activités féministes et anti-oppressives. « Ce n’est pas normal que les étudiants doivent être recommandés à d’autres universités pour aller chercher des ressources », indique-t-il.

En ce moment, l’Intersection se situe au local de l’Action humanitaire et communautaire (AHC), où il partage les lieux avec plusieurs autres regroupements étudiants. « Les personnes qui veulent des informations ou des ressources de façon confidentielle et anonyme ne peuvent pas les obtenir dans ses conditions », précise Valeria.

Afin d’obtenir le local en question, l’Intersection a lancé une pétition en ligne (actuellement plus de 170 signatures), qui se joint à une pétition papier passée sur le campus par l’entremise de trois kiosques. Les étudiants ont également récolté des lettres d’appui de professeurs et d’acteurs qui s’occupent de ce genre de centre dans d’autres universités, afin de monter un dossier argumentaire. « C’est une façon de démontrer qu’il y a un besoin, et qu’on est sérieux dans notre démarche, » rajoute Carl-Vincent.

Il n’y a pas de date prévue pour la remise du dossier à l’UdeM. Le regroupement vise, pour le dépôt, le début de la session d’hiver 2017.

Partager cet article