Culture

Les visiteurs sont invités à actionner les différents jouets optiques pour en comprendre l'utilité. (Crédit photos : Courtoisie Martin Châteauvert)

À la genèse de l’image par image

L’exposition, inaugurée le 1er mai et qui se poursuit jusqu’au 9 juin, se compose notamment de trois films d’animation avec des thèmes précis. « C’est vraiment l’idée de la réminiscence, puisque l’on parle de l’histoire des villages et aussi de l’histoire du cinéma », avance l’une des trois artistes qui ont participé à l’exposition, Adeline Rognon.

Même si les techniques d’animation image par image ont beaucoup évolué, Mme Rognon trouve important d’en comprendre les origines. « Aujourd’hui, avec After effects* et la façon dont les gens consomment et conçoivent l’animation, c’est assez éloigné de ce qui se faisait avant », explique-t-elle.

Pour cette exposition, Mme Rognon va présenter un film d’animation qu’elle a coréalisé avec Martin Châteauvert, sur l’histoire du Trait-Carré, un quartier de la ville de Québec. En plus des films projetés, des objets seront mis à la disposition des spectateurs. « Les gens vont trouver des jouets optiques comme le zootrope ou le mutoscope », détaille-t-elle.

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L’artiste pense attirer un public assez jeune, mais estime que tout le monde peut y trouver son compte. « Ça s’adresse à l’enfant qui est en chacun de nous, indique Mme Rognon. Les adultes tripent autant à tourner la manivelle. » L’exposition possède ainsi un côté interactif, puisque plusieurs des objets doivent être actionnés par les visiteurs pour fonctionner.

* Logiciel d’Adobe conçu pour le montage vidéo

 

Réminiscence, image par image

Du 1er mai au 9 juin

Maison de la culture Janine-Sutto

2550, rue Ontario Est, Montréal

Gratuit

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