Francesca, Tola, Shadi, Jorge, Drew, Simon et Brian partiront de Washington et rouleront ensemble jusqu’à San Francisco. Sur la route, ils s’arrêteront à une douzaine d’écoles, de bibliothèques et de camps d’été pour animer des ateliers qui permettront aux enfants de créer et d’apprendre. La science qu’ils transmettront sera vaste puisqu’elle inclura des notions de technologie, d’ingénierie et de mathématiques.
Les sept collaborateurs de l’opération « Spoke » veulent démonter aux jeunes qu’il est possible d’étudier ces matières tout en s’amusant. « Nous voulons qu’ils soient enthousiastes quand ils entendront parler de sciences, explique l’étudiante en physique et astrophysique de Harvard, Francesca Childs, au Boston Globe. Quand ils seront à l’école en train de faire des maths, ils se rappelleront cette étincelle et ça les encouragera à continuer. »
Ils espèrent ultimement que ces ateliers donneront le goût à plus de jeunes de poursuivre leurs études dans un domaine scientifique à l’université. « Les États-Unis ont besoin de plus de scientifiques, d’ingénieurs et de programmeurs », lancent les sept étudiants sur leur page de financement participatif Indigogo.
Briser les mythes
Le choix de leur moyen de transport n’est pas anodin. Sciences et sports ne semblent pas toujours compatibles dans l’imaginaire collectif, et c’est pour contrer cette fausse représentation que les sept étudiants enfourcheront leur bicyclette. Ils espèrent démontrer aux jeunes qu’ils croiseront qu’il est possible d’être passionné de science tout en étant « cool ».
Source : Le Figaro étudiant