Les bureaux d’Axact auraient fait l’objet d’une perquisition de la part de l’Agence fédérale d’investigation pakistanaise le 19 mai dernier, et deux personnes auraient été arrêtées. Plusieurs données et des ordinateurs auraient également été confisqués par l’Agence fédérale d’investigation.
Selon l’enquête menée par le New York Times, Axact aurait accumulé des bénéfices de dizaines de millions de dollars par année grâce à la vente en ligne de faux diplômes. Ceux-ci auraient été vendus par l’entremise de 370 faux sites internet d’écoles et d’universités. De faux témoignages du réseau médiatique CNN et des fausses certifications, sur lesquelles était apposée illégalement la signature du secrétaire d’État américain John Kerry, auraient facilité la promotion de ces faux diplômes.
Selon le New York Times, il suffisait pour les étudiants de composer le numéro indiqué sur l’un de ces sites frauduleux. Des employés d’Axact tentaient alors, au bout du fil, de les convaincre d’acheter des diplômes de n’importe quel niveau scolaire.
Le quotidien américain révèle, par exemple, qu’un Égyptien aurait dépensé 12 000 dollars pour un doctorat en ingénierie.
Axact menace d’intenter des poursuites judiciaires contre le célèbre quotidien américain pour ce qu’elle qualifie d’« histoire diffamatoire ».