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Les participants demanderont notamment aux gouvernements provinciaux et fédéraux de revoir les politiques qui selon eux menacent l’avenir du logement social. Crédit photo: Flickr/François Hogue https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/legalcode

La course au logement?

Une manifestation partira du Square Dorchester à 13 h et se rendra au camp dont l’emplacement est toujours tenu secret. L’Association pour une solidarité syndicale étudiante participera notamment à l’événement.

Les participants demanderont entre autres aux gouvernements provincial et fédéral de revoir les politiques qui, selon eux, menacent l’avenir du logement social. Une étude de la Fédération canadienne des municipalités a montré que 850 000 unités à prix modique ont été éliminées durant les dix dernières années. Le programme Accès-Logis, qui offre notamment un soutien financier aux coopératives d’habitation et aux organismes à but non lucratif créant ou rénovant des logements sociaux, sera coupé de moitié cette année.

Étudiants et logements sociaux

Les étudiants à temps plein qui sont admissibles aux prêts et bourses n’ont généralement pas accès aux subventions de logement, qui sont associées aux loyers à prix modique ou aux coopératives d’habitation.

« Il n’y a pas toujours de cohérence entre le prix de l’appartement et la qualité, explique le finissant au baccalauréat en science politique et philosophie à l’UdeM Jean-Philippe Guay. J’ai visité un appartement à 650 $ qui était parfait et un autre à 750 $ qui était dans un état lamentable. Au final, la demande est très forte, et c’est difficile de trouver un logement selon notre budget. »

Selon l’agent de développement du groupe de ressources techniques Bâtir son quartier, Yann Omer-Kassin, les logements sociaux réservent toutefois 50 % de leurs appartements aux locataires qui n’ont pas accès à des subventions, comme c’est le cas pour les étudiants, afin de favoriser une mixité. « Le montant du loyer y est inférieur de 5 % par rapport au prix médian des loyers », explique M. Kassin.

Ces mesures pourraient être profitables pour les étudiants à faibles revenus puisque, selon les données tirées de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011, un locataire de 15 à 24 ans sur cinq dépense plus de 80 % de son salaire pour son loyer. La norme recommandée par l’Office municipal d’de l’habitation du Québec est plutôt de 30 % et moins.

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