Volume 22

Capture d'écran tirée de la bande-annonce de Me and Earl and the Dying Girl.

L’été dans les salles : les « autres » films à voir

Le plancher des vaches

Présenté en grande première aux derniers Rendez-vous du cinéma québécois, ce documentaire signé par Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier s’attarde aux vies de Pascale, Raphaël et Céleste. Ces trois adolescents de 15 et 16 ans fréquentent une école bien particulière, la Maison Familiale Rurale. Dans cet établissement de l’Estrie, les jeunes apprennent les métiers de la terre. Le couple de réalisateurs examine, à l’aide de ces trois portraits, le rapport entre les apprentis et les maîtres chez qui ils séjournent. Par-dessus tout, les deux cinéastes rendent un vibrant hommage à un mode de vie traditionnel qui continue d’exister dans les régions rurales du Québec.

Le film prendra l’affiche le 8 mai prochain.

Me and Earl and the Dying Girl

Récipiendaire du Grand prix du jury au Festival du film de Sundance plus tôt cette année, le long-métrage de l’Américain Alfonso Gomez-Rejon – surtout connu pour son travail de réalisation pour plusieurs épisodes de la série American Horror Story – est une adaptation du roman éponyme de Jesse Andrews qui signe aussi le scénario du film. L’histoire tourne autour de deux amis, Greg (Thomas Mann) et Earl (Ronald Cyler) qui décident de tourner un film pour Rachel (Olivia Cooke), une camarade de classe atteinte de leucémie.

Alors que le film doit prendre l’affiche le 26 juin prochain au Québec, le Ciné-Campus propose une projection spéciale le jeudi 30 avril à 19 heures. À ne pas manquer.

Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence

Après Chansons du deuxième étage et Nous, les vivants, le réalisateur suédois Roy Andersson revient avec letroisième volet de sa « Trilogie des vivants », présenté en première mondiale à la Mostra de Venise en 2014 où il a remporté le Lion d’or. Encore une fois présenté sous la forme d’un film à sketchs, le long-métrage du cinéaste suit Jonathan (Holger Andersson) et Sam (Nils Westblom), deux marchands de farces et attrapes en 39 plans-séquences. Selon un article de la BBC, le réalisateur se serait inspiré du célèbre film Le voleur de bicyclette de Vittorio De Sica.

Le film doit prendre l’affiche au Québec le 3 juillet.

Tristesse Club

Comédie douce-amère projetée lors du Festival CINEMANIA à l’automne 2014, ce premier long-métrage du Français Vincent Mariette raconte l’histoire de Léon (Laurent Lafitte) et de Bruno (Vincent Macaigne) de retour dans leur ville natale afin d’assister aux funérailles de leur père. Ils y rencontrent Chloé (Ludivine Sagnier), une mystérieuse jeune femme qui affirme être leur demi-sœur. Épousant le genre du road-movie, le film multiplie les indices, les révélations et les remises en question pour offrir un tout sympathique et touchant.

Le film prendra l’affiche au Québec le 10 juillet.

Bon été en salles !

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