Culture

Le nouvel album de Come Into Gone sortira le 31 mars prochain.

Critique de Come Into Gone

Quatre ans après la sortie de son premier album aux influences folk, High Twilight, Daniel Isaiah revient à la charge avec un son plus rock pour Come Into Gone.

Les 10 chansons de l’album ont été créées dans un appartement surplombant sur le mont Royal. Elles cadrent bien sur une liste de lecture pour une tranquille balade sur le Plateau pendant l’été. La voix vaporeuse de Daniel Isaiah nous murmure sa prose, du début à la fin. Come Into Gone commence au son de la mélodique et entêtante « Heart Attack ». L’arrivée de « I Had to fight » donne tout son sens aux comparaisons avec Dire Straits, tandis que les percussions de « Tug of war » offrent un rythme qui tranche et rafraîchit l’album. Les balades « Informations Blues », « Two Brothers » et « Loose Ends » font quant à elle flotter agréablement l’auditeur, accompagnées par la voix toujours aussi aérienne de Daniel Isaiah, voix qui est reprise en chœur.

L’album semble à première vue manquer de diversité, mais chaque morceau a sa propre personnalité, que l’on découvre et apprécie après plusieurs écoutes. L’entrainante chanson « Heaven is on fire », qui bénéficie d’un clip vidéo aussi étrange qu’intéressant, demeure le coup de cœur. 

Come Into Gone s’inspire de moments de la vie de Daniel Isaiah. Il évoque son éducation juive dans « Tug of war », ainsi que les crises cardiaques courantes dans sa famille sur « Heart Attack ». Dans la ballade « Two Brothers », le chanteur exprime une pensée pour sa demi-sœur américaine éloignée.

L’album a été enregistré avec Chris Flower à la guitare et Matthew Woodley à la batterie, du groupe Plants and Animals. Certaines voix sont assurées par la chanteuse Sea Oleena.

Partager cet article