Culture

En vue du spectacle, les danseuses ont répété six heures par semaine.

Pour l’amour du mouvement

LØV présente le travail de neuf filles sur les conception musicale Michel F.Côté. « Au début, j’ai amené le bois, car je trouvais ça esthétiquement intéressant et parce que je fais travailler mes étudiants avec des matériaux qui véhiculent une certaine énergie, une sensation dans le corps, confie la chorégraphe Aurélie Pédron.LØV , ça veut dire “feuille” en suédois, et comme on travaillait avec des branches, ça allait bien. En plus, je trouvais le mot très beau graphiquement. On a adopté l’idée dès novembre. »

Pour la troupe, ce spectacle ne vise pas à raconter une histoire. « Chacun a sa vision de ce que l’on crée, raconter quelque chose de précis n’est vraiment pas le but, raconte l’étudiante au baccalauréat en orthophonie et danseuse pour la troisième année consécutive à DUM, Marie-Michèle Ricard . Pour moi, le spectacle représente un univers fantastique, un monde extraterrestre que je découvre. Pour certaines personnes, la danse contemporaine paraît trop éclatante. Mais on a juste envie de faire ressentir des choses aux gens. »

Danser différemment

En première partie du spectacle, Synapse, l’atelier de danse contemporaine de l’UdeM, propose une performance avec 17 danseurs chorégraphiée par Gabrielle Surprenant-Lacasse. « Il y aura deux chorégraphies différentes l’une de l’autre, explique la coordonnatrice d’Arts et monde, Marie-France Labelle . On peut aimer la première partie ou la deuxième. Les mouvements sont différents. »

Aurélie Pédron en est à sa deuxième année comme metteure en scène à DUM. « Chaque groupe a sa propre dynamique, se réjouit la chorégraphe. Le spectacle est différent de celui de l’année passée, car l’énergie du groupe est différente, notamment parce qu’il y a neuf jeunes femmes participantes et aucun gars. Il y aura quelque chose de très féminin. »

Au-delà de la création, la danse demande du temps. « C’est quand même six heures de répétition par semaine, explique Aurélie. Il y a trois parties à la création du spectacle : un moment d’échauffement où l’on fait de l’improvisation qui génère des mouvements nouveaux, puis un atelier d’exploration dans lequel on travaille avec des thèmes pour développer des mouvements qu’on ne connaît pas, et, dans la troisième partie, on crée. De fil en aiguille, les choses se placent. »

Selon Mme Labelle, bien que prenante, l’expérience est très valorisante pour les membres de la troupe.

LØV

Centre d’essai2332, boulevard Édouard-Montpetit, 6e étage

27 et 28 mars à 20 heures | 29 mars à 14 heures

10 $ pour les étudiants

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