Athena parle de sujets divers, allant d’une grossesse accidentelle à l’histoire d’un vol à main armée en passant par l’ennui d’une journée de travail de huit heures, ou encore d’un « Chien stupide » qui jappe et qui urine sur le tapis. Les paroles ont une saveur parfois humoristique, parfois plus profonde, comme dans la pièce « Le songe d’un homme ridicule » qui aborde l’impuissance face au suicide.
Les textes gagnent à être lus et écoutés plusieurs fois, car ils laissent souvent place à l’interprétation. On sent que les auteurs des chansons, Roger Ouellet (voix, guitare) et Maxime Roy (voix, basse) on travaillé leurs textes Le parler québécois coule bien, même s’il dérange parfois, comme dans la pièce « Hospice », lorsque le chanteur affirme : « Même si t’aurais gagné ».
Les rythmes et des mélodies sont très changeants, allant du plus entraînant comme « Pour un tour dans les draps » à des pièces plus calmes comme « J’t’un souciant ». Le tout est appuyé par les percussions accrocheuses de Hugues Bouchard et la guitare de Phil Goyette.
Un album rafraîchissant au sein de l’univers rock québécois.